mercredi 29 février 2012
Investissez dans une vache pour une bonne diversification
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La BCE octroie un nouveau prêt record
La Banque centrale européenne (BCE) a prêté 529,5 milliards d'euros à 800 banques de la zone euro, à un taux proche de 1 %. Le second prêt à trois ans remporte un succès encore plus grand que celui de décembre.
"Les efforts de la Banque centrale européenne (BCE) ont porté leurs fruits. En fustigeant ceux qui clamaient qu'emprunter à trois ans à son guichet nuisait à la réputation des banques, et en laissant entendre que ce prêt de très long terme était sans doute le dernier, l'institution a fait tomber les barrières : hier, pas moins de 800 établissements financiers sont venus lui demander des liquidités à trois ans à un taux proche de 1 %. Le montant total alloué a atteint 529,5 milliards d'euros, ce qui représente un record dans l'histoire de la BCE. En décembre, 523 banques avaient déjà emprunté 489 milliards d'euros. La plupart des spécialistes ne s'attendaient pas à ce que l'opération de février dépasse ces niveaux.Le montant vertigineux emprunté hier s'explique notamment par un phénomène de substitution : les banques ont réduit leur participation aux autres opérations de refinancement de plus court terme pour se concentrer sur le prêt à trois ans. Ainsi, d'après Barclays Capital, 215 milliards d'euros se sont reportés vers le prêt de très long terme. En d'autres termes, les liquidités vraiment nouvelles dans le système représentent 313 milliards. ING parle de 270 milliards.« C'est le meilleur scénario possible, fait valoir Martin van Vliet chez ING. Les montants empruntés ne sont pas excessifs -ce qui aurait soulevé des inquiétudes sur les banques européennes -mais ils sont suffisamment importants pour que les établissements financiers puissent faire face à leurs futurs échéances de dette et continuent d'acheter des obligations italiennes et espagnoles. »De fait, dans l'après-midi les taux des emprunts d'Etat à deux ans de l'Italie et de l'Espagne ont touché leur plus bas niveau depuis novembre 2010. Les rendements italiens se détendaient de 24 points de base à 2,2 % et les espagnols de 8 points à 2,36 %. En revanche, les obligations portugaises étaient sous pression.Pour l'opération d'hier, sept pays ont accepté que leurs banques amènent en garantie des actifs jusqu'ici refusés. Cet assouplissement des règles a pu favoriser la participation d'établissements qui avaient du mal à réunir les garanties suffisantes. « Le nombre de banques ayant participé à l'opération tend à montrer que beaucoup de petits établissements sont venus, ce qui est sûrement une bonne chose du point de vue de la BCE, car cela peut améliorer le financement de l'économie », explique Laurent Fransolet, chez Barclays Capital. En effet, selon Bruno Cavalier, chez Oddo, « la BCE met désormais l'accent sur le soutien à l'économie et au crédit », le risque d'une crise de liquidité bancaire ayant été écarté grâce au prêt de décembre. Reste une inconnue à l'horizon de trois ans : comment les banques vont-elles pouvoir rembourser les 1.000 milliards empruntés à la BCE en décembre et février."
Source et remerciements: Les Echos.fr
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Contribution historique à la croissance du GDP US
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QE 2 de la BCE
La nouvelle était attendue, mais on ignorait le montant du QE 2 européen, réalisé par Mario Draghi, l’ancien de Goldman Sachs placé à la présidence de la BCE.
Après décembre 2011, la Banque centrale européenne vient d’allouer ce midi des prêts au taux de 1% sur trois ans aux banques de la zone euro pour un montant de 529 milliards d’euros. Les banques obtiennent ainsi 40 milliards de plus qu’en décembre 2011. C’est beaucoup moins que ce qui était annoncé il y a quelques semaines.
Source: Lesi
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Augmenter le salaire des enseignants de 25 % : une bonne affaire ?
"Nicolas Sarkozy propose d'augmenter le traitement des enseignants en échange d’une présence accrue dans leur établissement. Qui pourrait tirer parti de cette mesure ? Notre éditorialiste Emmanuel Lechypre apporte ses précisions sur le sujet."
"
Lors d’un meeting qui s’est tenu mardi à Montpellier, Nicolas Sarkozy a donné les grandes orientations de son programme sur le thème de l’Education. Le président-candidat propose d’augmenter de 25 %, le salaire des enseignants qui seront volontaires pour faire huit heures de présence de plus par semaine. Son idée est de compenser la pénurie de professeurs, alors que les objectifs de réduction du déficit ne permettent pas l’embauche.
Qui serait concerné par ces augmentations ?
Seuls les professeurs du second degré (donc ceux qui exercent dans les collèges et les lycées) sont visés par la proposition de Nicolas Sarkozy. Ils sont environ 385 000 dans le public, 90 000 dans le privé. Le candidat de l'UMP leur propose de travailler 26 h par semaine contre 18 actuellement. En contrepartie, ils toucheront 500 euros net par mois.
Au final, pour 50% de temps en plus, ils auront une augmentation de 25% de leur salaire.
Quel serait le coût de cette mesure ?
Si l’on considère que la moitié des professeurs vont accepter, l’application de cette mesure coûterait un peu plus d'un milliard d’euros par an aux finances publiques.
Mais, comme ce sont les départements et les régions qui assument la gestion et le financement des collèges et des lycées, au final l’Etat n’aurait à débourser que 100 ou 200 millions d'euros.
Quelle mesure pour les professeurs des écoles ?
Nicolas Sarkozy propose de les exonérer de la règle qui consiste à ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Mais la politique de réforme de l’Etat ne peut pas se cantonner au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux. Ce type de mesure atteint très vite ses limites. Pire, les chiffres sont maquillés.
Par exemple, en 2010, l’objectif était de supprimer 33 000 postes. Au final, ce sont 33 493 qui n’ont pas été remplacés. Pour autant le but n’a pas été atteint, puisque convertis en contrat à temps plein, ce sont seulement 16 100 postes qui ont été supprimés. Quasiment rien au final !
Plus grave encore : la masse salariale de la fonction publique d’Etat continue d’augmenter : elle est passée de 119 à 120 milliards entre 2007 et 2010.
Source: BFM
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Positionnement des retail traders forex - 29/02/2012
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mardi 28 février 2012
Population en age de travailler par zone géographique
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La Banque mondiale prédit la fin du modèle chinois
Source et remerciements: Le Figaro
"La croissance de la Chine devrait être diminuée de moitié dans les vingt prochaines années."
"La Chine va devoir changer son modèle économique. Dans un rapport publié lundi à Pékin, intitulé «Chine 2030: bâtir une société à hauts revenus, moderne, harmonieuse et créative»,la Banque mondiale prédit que les 10% de croissance annuelle enregistrés ces dernières années vont diminuer de moitié au cours des vingt prochaines.
«Les dirigeants chinois admettent que le modèle de croissance du pays, qui a si bien réussi au cours des trente dernières années, ne sera pas efficace durant les prochaines décennies», affirme le président de la Banque, Robert Zoellick. Le pays dont les coûts de production ne cessent d'augmenter -Shanghaï a annoncé lundi une hausse de 13% du salaire minimum- n'est plus l'atelier du monde. Et «gérer la transition d'un pays à revenu intermédiaire vers un pays à revenu élevé sera une tâche rude», prévient le document.
Un document d'autant plus intéressant que le vice-ministre du Centre de recherche et de développement du gouvernement y a lui-même travaillé, et que le vice-président Xi Jinping et le vice-premier ministre Li Keqiang, qui doivent remplacer respectivement le président Hu Jintao et le premier ministre Wen Jiabao en mars 2013, lui ont apporté leur soutien.
Alors que le congrès du Parti communiste chinois doit se tenir à l'automne, autant dire que ce rapport apparaît comme la première feuille de route des prochains dirigeants chinois.
Six grandes orientations
Il préconise six grandes orientations stratégiques: parachever la transition vers une économie de marché, accélérer le rythme de l'innovation, se mettre aux énergies vertes, élargir les services de santé, d'éducation et d'emploi, moderniser et renforcer le régime fiscal et «relier les réformes structurelles de la Chine à l'économie internationale». Et il met en garde contre un«atterrissage brutal dans un proche avenir» ainsi que les «défis posés par le vieillissement de la population, la diminution de la main-d'œuvre et l'accroissement des inégalités».
Le rapport de la Banque mondiale demande également que soient «redéfinis les rôles des entreprises d'État», que l'on mette fin au «monopole dans certaines industries» et aux restrictions imposées aux étrangers dans les secteurs stratégiques comme l'automobile, l'énergie, la finance et les télécommunications.
Un vaste programme qui suppose des bouleversements en profondeur et qui risque de provoquer bien des grincements de dents. Il suffit de voir la Chine, forte de ses 3.200 milliards de dollars de réserves de change, les plus importantes du monde, lier son aide financière éventuelle sur la dette aux enquêtes antidumping de l'Union européenne sur certaines catégories d'acier pour s'en convaincre."
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Case & Shiller: Des chiffres immobiliers US inquiétants
Ca y est nous y sommes, un début de double dip généralisé pour l'immobilier US.
Comme on le voit encore une fois, il est plus que difficile de prédire le point bas d'un marché.
Les prix de l'immobilier US continue de baisser et nul sait jusqu'où.
En tant que "trend follower", je ne me précipiterai pas pour acheter aujourd'hui malgré les risques d'inflation sur les prochains mois.
Source et remerciements: Calculated Risk
Comme on le voit encore une fois, il est plus que difficile de prédire le point bas d'un marché.
Les prix de l'immobilier US continue de baisser et nul sait jusqu'où.
En tant que "trend follower", je ne me précipiterai pas pour acheter aujourd'hui malgré les risques d'inflation sur les prochains mois.
Source et remerciements: Calculated Risk
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5 Signs You’ve Matured as a Trader
Version FR
After 10,0000+ plus hours of trading, thinking and analyzing what you do, you come to recognize some measurable improvement. This is the point where you have matured as a trader. It also means you are at the point where you are consistently earning a living as a trader. Reaching this level of achievement should be the goal of every trader.
What are the signs that you are no longer a newbie? When you . . .
1) Are Self Reliant: When you stop asking other people: “What do you think of the market?” While I respect the opinions of my colleagues, I DO NOT rely on them. I prefer to do my own homework, research and analysis. I LET THE MARKET tell me if I’m right or wrong.Maturing as a trader involves discipline, focus and the ability to make decisions. How do you get to this point? Make decisions and learn from them! I openly admit that I have made TONS of mistakes in the market, and I still make mistakes EVERY DAY. Thankfully, I’ve learned from them and now try my best to minimize those mistakes. The key is to MAKE a decision without worrying that you might be wrong. As long as you learn from it, you can correct it the next time. Again, just make the decision! Who knows, it might end up being a good one.
The ultimate goal for traders is to make confident decisions on your own and trade with complete independence. You should not have to rely on the opinions of others because you should have conviction in your OWN ideas.
2) Stop Celebrating Winners: When you stop feeling the need to pound your chest every time you make 30 cents on a stock. (It is the flip side of not getting depressed over every loss). Recognize what you did correctly and move on to the next trade.
The great Pittsburgh Steelers coach Chuck Noll used to say, after you score a touchdown there’s no need to start dancing. Simply hand the ball to the referee, head back to the bench and “Act like you’ve been there before!”
Same thing goes for the stock market. Don’t act like you’ve never had success trading before.
3) Let the Trades Come to You: When you stop feeling the need to trade every day and you get over the “fear of missing out.” This is the downfall of most traders.
It took me a while to shift my focus from worrying about “missing out” to playing great defense. Once I did this, I noticed an increase in my confidence level as a trader. Keep in mind, there will ALWAYS be opportunities and it’s okay if you miss a few.
4) Feel No Need to Brag: Those traders who compulsively tell everyone about every winner are over compensating for their insecurities. It is a sign of lack of confidence. When you make a good trade or a good call on the market, and you don’t feel the need to remind everyone — its because that is what is supposed to happen.
The key is to be consistent and to separate your ego from your trading. If you are doing a good job, people will notice.
5) Loss Management: When you learn to cut losses without hesitation. No one likes to lose, but cutting losses is part of the game. I have studied the best traders throughout history and they all have the same number one rule: CUT YOUR LOSSES! Learn to accept when you are wrong and move on!
Positionnement des retail traders Forex - 28/02/2012
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Suite du triste scénario grec… qui fera jurisprudence pour d’autres…
Pour bien commencer la semaine, l’agence de notation Moody’s Investors Service a rendu public une étude dans laquelle elle indique que, malgré l’accord de restructuration de sa dette obtenu la semaine dernière, le risque d’un défaut de paiement de la Grèce reste élevé. “La charge de la dette grecque restera lourde pour plusieurs années, et le pays ne devrait pas être en mesure d’accéder au marché privé (de la dette) après la fin du second plan d’assistance”, souligne notamment Moody’s. Petit clin d’œil à la France : “Le résultat des élections, attendues en avril, constitue également un risque politique et de mise en œuvre” des mesures, avance également l’agence, qui indique qu’elle développera son analyse sur ce point “dans les prochains jours”.
Rappelons que dès le lendemain de la signature de l’accord, l’agence Fitch a dégradé de deux crans la note de la dette grecque, juste au-dessus du vide… le prochain cran étant la reconnaissance de la banqueroute d’Etat. Les médias sont restés très silencieux sur cette information.
Tout cela pour un nouveau plan de sauvetage record atteignant potentiellement 237 milliards d’euros pour la Grèce. On se demande bien pourquoi le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a pu dire que l’accord “ferm(ait) la porte au scénario d’un défaut de paiement, avec toutes ses graves conséquences sociales et économiques”.
Immédiatement après cet accord, les banques grecques montrent déjà des signes inquiétants en matière de recapitalisation. Avant l’accord on chiffrait cette recapitalisation à 30 milliards d’euros. Ce jour, le Weekly Credit Outlook de Moody’s évoque 40 milliards ! Les banquiers centraux grecs ne sont plus très loin de l’œil du cyclone et les rapaces guettent avec délectation le maigre stock d’or de la Grèce qu’ils pourront très bientôt accaparer… suite logique du scénario qui fera jurisprudence après les élections de la prochaine marionnette à l’Elysée.Source: LIESI
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lundi 27 février 2012
Le Budget de l’État en France
Source et remerciements: les-crises.fr
"Nous entamons aujourd’hui une petite série de graphiques sur la dette publique de la France.
Observons l’évolution du budget de l’État depuis 1978 :"
La corrélation est quasi parfaite, à tel point qu’on peut simplement prédire le déficit comme égal au “taux de croissance – 5 %“.
Ce qui démontre, au passage, l’absence totale de corrélation entre la couleur politique et le déficit (les politiques n’ayant bien entendu guère de prise réelle sur la croissance, contrairement à leurs discours)…
"Nous entamons aujourd’hui une petite série de graphiques sur la dette publique de la France.
Observons l’évolution du budget de l’État depuis 1978 :"
I. La tendance générale
"On observe tout d’abord une très nette tendance générale à la baisse des dépenses et des recettes nettes (des transferts aux collectivités locales et à l’Europe) depuis 1993, ayant abouti à une baisse du “périmètre” de l’État de plus de 5 points de PIB en 15 ans.
C’est essentiellement un phénomène dû à la décentralisation, car en parallèle, les dépenses des collectivités locales ont fortement augmenté, comme nous l’avons vu précédemment dans ce billet sur les déficits publics :"
En cumulant les administrations centrales et locales, on a ceci :
Ainsi, globalement, la masse de l’Administration de notre pays est restée globalement stable sur la période, et même depuis 1985.
Rappelons en revanche que les dépenses de Sécurité sociale ont crû, en raison du vieillissement de la population lié au papy-boom, et ce sont elles qui expliquent la hausse régulière des dépenses publiques.
J’insiste sur ce point, car je lis parfois ceci :”Si on n’avait pas baissé les impôts depuis 2001, l’État serait en équilibre.”, sous-entendu “on est endetté à cause de cadeaux fiscaux”. Ce qui est juste, c’est que le déficit actuel a la même valeur que la baisse des recettes de l’État sur la période. Mais il manipulatoire de ne pas expliquer que les recettes en moins pour l’État ont été réaffectées aux collectivités locales, et que nous payons autant d’impôts qu’en 2001, globalement. Si on avait maintenu les impôts au même niveau, il aurait donc fallu augmenter fortement la pression fiscale, ce qui aurait forcément eu un effet récessif, et aurait dégradé les comptes publics.
C’est en général du Canada Dry d’économie d’avancer des phrases du type “si on n’avait pas fait ça, tout irait bien” (ce que j’appelle le “si ma tante en avait”, ou uchronie pour les puristes…), car il y aurait en général eu des conséquences “à ne pas le faire”, conséquences dont on ne parle en général jamais…
Je dis souvent que l’économie, ce n’est pas très compliqué, et que tout le monde peut comprendre, mais cela demande quand même un minimum de réflexion… Soyez donc vigilants aux réflexions trop simplistes !
II. Percevoir l’étendue des dégâts
J’ai repris précédemment la présentation usuelle, représentant le déficit en % du PIB. C’est une facilité, mais elle fausse grandement la perception, et, pour tout dire, n’est pas logique. En effet, cela revient à comparer le déficit de l’État avec la richesse produite par le pays. C’est un peu comme comparer le budget d’un ménage avec le total des revenus de son immeuble… J’ai d’ailleurs repris dans un billet précédent un intéressant article de La Tribune expliquant l’origine de cette présentation, et du fameux critère de Maastricht des 3 %…
Vu comme cela, on comprend bien pourquoi on préfère afficher un dépassement de “3 % du PIB” (qui a peur de 3 % de quelque chose ?) que de 25 % des recettes…
On comprend surtout l’étendue du problème : pour rembourser une année de “petit déficit” à 25 % des recettes, il faut donc revenir à l’équilibre (un effort de 25 % donc) puis dégager un excédent durant de multiples années.
Comme en plus on ne fait rien, et bien c’est 20, 25, 80, 90 % des recettes qui manquent TOUS LES ANS !
C’est bien pour cela que le remboursement de la dette n’est pas seulement impossible, il est devenu inconcevable…
III. La tendance récente
Le premier graphique montrait bien l’impact majeur de la Crise : chute abyssale des recettes, puis, un peu plus tard, explosion des dépenses en raison du plan de relance.
Le phénomène a reflué en 2011 – comme nous l’observons régulièrement dans ce billet sur la trésorerie de l’État.
On peut observer l’impact de la Crise sur les différents postes de dépenses du Budget :
La dette se porte bien – les rentiers vous remercient…
IV. Le déficit de l’État
Nous pouvons zoomer sur le seul déficit de l’État , jusqu’en 2012 (valeur prévisionnelle du Budget 2012) :
On observe toujours bien l’exception de 2009-2010.
Pour être un peu taquin, le même avec la couleur politique, mais aussi, plus intéressant, avec la valeur de la Croissance :
Bien sûr, on pourrait dire “Bouuu Sarkozy”, qui aura beau jeu de répondre “c’est la faute à la Crise”. Mais il est bien plus intéressant de noter l’incroyable parallélisme entre le déficit et la croissance, que je représente ici :
La corrélation est quasi parfaite, à tel point qu’on peut simplement prédire le déficit comme égal au “taux de croissance – 5 %“.
Ce qui démontre, au passage, l’absence totale de corrélation entre la couleur politique et le déficit (les politiques n’ayant bien entendu guère de prise réelle sur la croissance, contrairement à leurs discours)…
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Performance des ETF par classes d'actifs
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Le bilan des banques centrales en% du GDP
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AC Chartisme - Alerte CAC40: Nous passons Short pour l'ensemble des valeurs
Nos indicateurs mettaient en évidence depuis plusieurs jours une zone de surchauffe. Le point critique a été touché ce matin à l'ouverture.
Un update plus poussé vous sera communiqué dans la journée avec des analyses graphiques sur de nombreux titres.
Un update plus poussé vous sera communiqué dans la journée avec des analyses graphiques sur de nombreux titres.
dimanche 26 février 2012
Dette USA: "une catastrophe annoncée"
La montée de la dette publique des États-Unis est une catastrophe qui s'annonce pour le monde entier si Washington n'agit pas pour endiguer le problème, a affirmé samedi le directeur général de l'Institut de la finance internationale (IIF), Charles Dallara. "Si on regarde le déficit budgétaire américain, on ne peut s'empêcher d'avoir le sentiment que c'est un accident grave qui s'annonce. Pas seulement un accident grave pour les Etats-Unis, mais pour le monde entier", a estimé le patron de cette organisation bancaire mondiale.
"Les pays qui sont à l'occasion immatures dans leur capacité à gérer leurs affaires économiques aussi bien qu'ils le devraient, et cela inclut la plupart d'entre eux, vont découvrir que le monde encourt des risques", a affirmé Charles Dallara lors d'une conférence en marge de la réunion du G20 à Mexico. "Parce que ces pays vont attendre que les marchés leur verse un baquet d'eau froide. Et nous savons que quand cela arrive, ce n'est pas un baquet d'eau froide que pour le pays, c'en est un pour l'économie mondiale", a-t-il poursuivi.
Une dette à 107% du PIB en 2012
Selon les estimations du Fonds monétaire international, la dette publique des États-Unis a dépassé en 2011 le produit intérieur brut du pays, et devrait monter à plus de 107% du PIB cette année. Le Bureau du budget du Congrès des Etats-Unis (CBO), un organisme indépendant des élus, estime que le président Barack Obama devrait finir son premier mandat en ayant aligné quatre exercices budgétaires avec un déficit supérieur à 1.000 milliards de dollars. Pour autant, la dette américaine reste un placement privilégié pour les investisseurs du monde entier, permettant à Washington d'emprunter à des taux extrêmement bas.
Source et remerciements: figaro.fr
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Lien négatif entre la richesse économique et la satisfaction des individus
Suite à une étude effectuée par Ipsos auprès de 19000 personnes dans 24 pays, une grande majorité s'est déclaré "happy", un niveau d'ailleurs supérieur à 2007.
Certes les français ont le blues, mais tout comme de nombreux pays comme l'Espagne (11%), l'Italie (13%) le Japon (16%).
Seul deux pays sont "happy" et riches: Australie et les USA.
Quel est leur secret?
Certes les français ont le blues, mais tout comme de nombreux pays comme l'Espagne (11%), l'Italie (13%) le Japon (16%).
Seul deux pays sont "happy" et riches: Australie et les USA.
Quel est leur secret?
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Payez l'addition grecque sinon c'est la guerre ? c'est ça l'excuse ?
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Restructuration de la Dette grecque : Le déclenchement des CDS grecs n’est pas garanti
"La Grèce a officiellement lancé vendredi la procédure d’échange de ses obligations détenues par des créanciers privés. L’opération doit permettre à Athènes d’effacer 107 milliards d’euros de sa dette
Cet échange de dette doit permettre à la république hellénique de réduire son endettement public de 100 milliards d’euros sur un total qui dépasse 350 milliards. Les banques, les assureurs et d’autres investisseurs détiennent un total de 206 milliards d’euros d’obligations grecques qui subiront une décote faciale de 53,5 % avec une perte réelle entre 73 % et 74 %.
Selon les termes de l’accord, les investisseurs empocheront des obligations assorties de maturités allongées d’une valeur représentant 31,5 % des titres qu’ils détiennent ainsi que des obligations à court terme émises par le Fonds européen de stabilité financière représentant 15 % de la valeur des anciennes dettes. Les nouvelles obligations serviront un coupon moyen de 3,65 % et seront régies par la législation britannique.
PLUS/MOINS DE CDS EN SUIVANT :
L’échange de dette, parfois appelé PSI (Private sector involvment, implication du secteur privé), est censé permettre à la Grèce de ramener son ratio d’endettement à 120 % de son produit intérieur brut d’ici 2020 contre 160 % aujourd’hui, dans l’espoir qu’elle puisse à terme retrouver un accès aux marchés obligataires. Les titres invités à participer au PSI ( Private Sector Involvement, ndlr) représentent une valeur totale d’environ 206 milliards d’euros”, ces titres éligibles à la procédure d’échange vont du 20 mars prochain, date à laquelle le pays risque la faillite en raison d’obligations d’une valeur de 14,5 milliards d’euros arrivant à échéance, à juillet 2057. Les taux d’intérêt des nouvelles obligations seront de 2% pour les titres arrivant à échéance entre 2013 et 2015, 3% entre 2016 et 2020, 3,65% pour les échéances de 2021 et 4,3% pour ceux à partir de 2022 et au-delà.
La procédure n’est pas ouverte aux créanciers privés américains, qui seront invités à participer à “une autre offre publique d’échange”.
Pour autant, cela ne signifie pas que les détenteurs de dette grecque ayant souscrit une assurance contre un défaut de paiement (CDS) seront remboursés. Pour cela, il faudra attendre une décision de l’Association internationale des swaps et dérivés (ISDA), seule à même de décider si un événement s’apparente, ou non, à un défaut et entraîne ainsi le remboursement.
Contraindre les récalcitrants
Jusqu’à présent, l’instance basée à New York renvoyait à la notion de participation volontaire: les créanciers privés acceptant sciemment de participer au plan d’aide de la Grèce, le déclenchement des CDS ne pouvait se justifier.
Or, le nouveau plan d’aide décidé mardi à Bruxelles permet de forcer les créanciers privés à participer au sauvetage de la Grèce. Une loi adoptée jeudi par le parlement grec prévoit ainsi la possibilité de déclencher des clauses d’action collective (CAC) pour contraindre les créanciers récalcitrants à prendre part à l’opération de change et se retrouver avec des titres ayant subi une décote de 53,5%. Une clause d’action collective rendant l’échange obligatoire une fois qu’un niveau de participation de 66 % aura été atteint
Le gouvernement grec table sur une participation importante compte tenu du fait que les banques grecques détiennent la majorité des titres alors que les banques étrangères se sont débarrassées d’une grande partie des obligations grecques depuis le début de la crise de la dette grecque en 2010.
Athènes espère pouvoir conclure la procédure d’échange de dette d’ici au 12 mars. Toute la question est désormais de savoir quelle proportion de créanciers y participeront. La Grèce a indiqué qu’elle ne serait pas obligée de procéder à l’échange de dette si la participation se révélait inférieure à 90 %. Si elle ressort entre 75 % et 90 %, elle lancera alors des consultations associant ses créanciers publics. À un taux inférieur à 75 %, l’échange ne se produira pas, a prévenu Athènes.
Contactée vendredi, l’ISDA reconnaît que la mise en application d’une telle clause pourrait déclencher les CDS. Pour l’heure les candidats volontaires pour l’échange de dette ont jusqu’au 9 mars pour se faire connaître et “l’opération elle-même devrait se dérouler d’ici le 12 mars pour les obligations de droit grec et les 5 et 6 avril pour celles du droit anglais et japonais et éviter que la Grèce ne recoure à ces clauses. Dans le cas contraire, il reviendrait à l’un des cinq comités décisionnels de l’ISDA, saisi par des détenteurs de CDS, de qualifier l’opération de défaut de paiement. Selon l’ISDA, l’exposition nette des CDS sur la Grèce s’élève à 3,2 milliards de dollars.
Cette restructuration de dette constitue l’un des deux volets du plan de sauvetage record de la Grèce, la seconde étant un prêt de 130 milliards d’euros sur trois ans qui vient s’ajouter à celui de 110 milliards d’euros accordé par la zone euro et le FMI en 2010 et dont une partie a été déjà versée."
Source et remerciements: Blog à Lupus
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samedi 25 février 2012
Nicolas Doze - Est-ce que l'Europe peu exploser ?
GDP forecast pour la zone Euro pays par pays
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vendredi 24 février 2012
La variation des salaires est une arme de sauvetage de l'euro
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Les US ont perdu une dizaine d'années d'un point de vue économique dans la crise financière
The Economist a effectué un travail sur la base de sept indicateurs couvrant l'économie, la richesse, le marché du travail. Les Etats-Unis ont effectué un bond en arrière de 10 ans. Le GDP par personne aux US, était à un plus haut niveau en 2005 que maintenant.
Rien de très surprenant, la Grèce obtient les plus mauvais résultats. D'un point de vue économique, elle entre à peine dans le nouveau millénaire (2000).
De manière générale, et sans surprise, les pays riches ont ceux qui ont le plus souffert pendant cette crise financière. Seulement 6 des 34 pays considérés comme économies développées par le FMI on un GDP par personne supérieur en 2011 par rapport à 2007. Parmi celà, l'Allemagne et l'Australie
Rien de très surprenant, la Grèce obtient les plus mauvais résultats. D'un point de vue économique, elle entre à peine dans le nouveau millénaire (2000).
De manière générale, et sans surprise, les pays riches ont ceux qui ont le plus souffert pendant cette crise financière. Seulement 6 des 34 pays considérés comme économies développées par le FMI on un GDP par personne supérieur en 2011 par rapport à 2007. Parmi celà, l'Allemagne et l'Australie
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jeudi 23 février 2012
Silence, la Grèce se meurt…
Source et remerciements: .les-crises.fr
"Je vous propose aujourd’hui un nouveau point sur la Grèce, en particulier sur les aspects sociaux et politiques"À suivre…
"Rappel des mesures votées le 12 février
Salaires :
- Diminution du salaire minimum de 22 % (Convention collective de travail/ CCT ; accords professionnels et sectoriels) ; le smic passe de 750 euros à 584 euros bruts, soit environ 480 euros nets sur 14 mois ;
- Diminution supplémentaire de 10 % du salaire minimum pour les moins de 25 ans, à savoir une baisse de 32 % ; le smic passe pour eux de 750 euros à 510 euros bruts, soit environ 420 euros nets sur 14 mois ;
- Suppression des conventions collectives de branche ;
- Gel du salaire minimal jusqu’en 2015 ;
- Les emplois à temps plein peuvent être transformés en emploi à temps partiel, sur décision de l’employeur ;
- Les augmentations automatiques de salaire basées sur l’ancienneté sont suspendues tant que le chômage ne descendra pas en dessous de 10 % ; de fait elles sont abandonnées ;
- Les conventions collectives auront une durée maximale de 3 ans ;
- Toutes les conventions collectives qui s’appliquent aujourd’hui expireront une année après l’adoption du nouveau mémorandum ;
- Révision de la nouvelle CCT d’ici la fin juillet afin de s’aligner sur le salaire minimum des pays concurrents (Portugal, Turquie, Europe centrale et du sud-est) ;
- Suppression du recours unilatéral à l’arbitrage de commissions paritaires;
2 – Retraites – contributions sociales :
- Diminution des pensions de 300 millions d’euros par an. Les nouvelles baisses toucheront à la fois les pensions de base et complémentaires ;
- Baisse de 15% des retraites complémentaires (pour toutes les retraites complémentaires, quel que soit le montant total perçu par les retraités). La question des retraites principales reste ouverte
- Baisse de 15% des retraites principales à DEI (équivalent d’EDF), OTE (le téléphone) et dans les banques nationalisées
- De nouvelles baisses dans les retraites de base de plusieurs fonds de pension qui vont s’appliquer rétrospectivement à partir du 1er janvier 2012 ;
- Fusion de tous les fonds de pension complémentaires d’ici juin 2012 ; (mise sur pied d’une étude qui conduira à de nouvelles coupes dans les pensions complémentaires et des primes de départ à la retraite.)
- Baisse de 2 % des cotisations sociales patronales avec suppression des cotisations pour l’Organisme du logement ouvrier et des allocations sociales. Ces organisations vont fermer leurs portes ;
- Nouvelle baisse des cotisations que les patrons vont payer pour l’IKA (le plus grand fonds de pension des travailleurs du privé) à partir du 1er janvier 2013, de 3% ;
3 – Employés du secteur public, des anciennes entreprises et banques publiques
- La suppression des emplois stables dans les anciennes entreprises et banques publiques et baisse des salaires ;
- Nouveaux licenciements de 15 000 fonctionnaires en 2012, à travers le dispositif de la « réserve de main d’oeuvre » ;
- Réduction du nombre de travailleurs du secteur public, travaillant avec des contrats temporaires, par le non-renouvellement des contrats ;
- Coupes de 636 millions d’euros des salaires des employés du secteur public payés selon une échelle de salaires spécifique d’ici la fin juillet 2012 ;
- Nouvelles coupes dans les salaires du secteur public par la révision de l’échelle des salaires ;
- Suppression de 150 000 postes de fonctionnaires d’ici 2015, et non-remplacement de 4 fonctionnaires sur 5 ;
- Diminution du nombre général de nouvelles recrues dans les académies (armée, police) qui garantissait un emploi automatique dans le secteur public ;
- Fermeture d’organisation et d’entités publiques d’ici juin 2012 ;
4 – Nouvelles mesures en 2012 :
- Réduction des dépenses dans le secteur de la santé de 1,1 milliard d’euros ;
- Coupes dans une série d’allocations sociales, en adoptant des critères de revenu ;
- Baisse des allocations pour les familles avec plus de 3 enfants ;
- Baisse des dépenses de fonctionnement et de consommation de l’État de 300 millions d’euros ;
- Coupes dans plusieurs entités sous contrôle des ministères de l’Éducation et de la Culture de 200 millions d’euros ;
- Réduction des dépenses sur les heures supplémentaires pour les médecins dans les hôpitaux, de 50 millions d’euros ;
- Diminution du budget des Programmes d’investissement public de 400 millions d’euros ;
- Baisse des dépenses sur les équipements militaires pour la défense du pays
Un nouveau système fiscal en juin 2012 qui supprimera une série d’exemptions fiscales qui demeurent au bénéfice de certaines catégories de travailleurs. D’importantes exonérations fiscales seront concédées au grand capital ."
Réactions
« La solidarité n’est pas gratuite, la Grèce doit également faire sa part pour gagner cette aide. » [Viviane Reding, commissaire européenne à la Justice]
« Ce pas en avant essentiel va permettre à la Grèce de bâtir une économie plus solide et capable de créer des emplois et de la croissance. Il n’y a pas d’alternative (sic.) à la consolidation financière et aux réformes structurelles en Grèce. » [José Manuel Barroso]
« François Hollande – Il n’a pas le choix, le Parlement. Il lui est dit tout net que s’il n’accepte pas ce plan, il n’y aura pas les aides, et s’il n’y a pas les aides c’est la faillite {non, le défaut, nuance. La Grèce a déjà fait défaut en 1826, 1843, 1860 et 1893 – et le pays est toujours là…}. Alors imaginez la responsabilité de ces députés au moment de la décision. {comme ils ne peuvent plus sortir dans la rue sans gardes du corps, ils imaginent bien…} Moi je pense qu’on a mis les Grecs dans une situation impossible. Quand je dis nous, c’est l’Europe. Parce que ça fait deux ans – deux ans, rendez-vous compte – que cette question de la défaillance grecque est posée {et qu’on la recule toujours…}. On a imposé quatre ou cinq plans d’austérité, on en est encore là. Il aurait fallu un plan massif, dès le départ {OB : c’est vrai qu’ils étaient petits bras avec le -15 % des retraites dans le premier plan…} , plutôt que cette longue agonie {Hollande est pour l’euthanasie ? Planquez vos grands-mères…}, qui fait qu’aujourd’hui il y a encore des choix qui sont très difficiles, le SMIC, les retraites, sans qu’on soit sûr d’ailleurs que les Grecs pourront atteindre les objectifs qui ont été fixés. [...]
Anne-Sophie Lapix – Vous êtes en train de dire qu’ils auraient dû imposer un plan de rigueur beaucoup plus dur dès le départ ? {bravo à la journaliste}
François Hollande – Il fallait, d’une part, faire que les créances privées puissent être effectivement amputées, ce qui va être le cas {homéopathiquement, rassurez-vous} ; et d’autre part, un plan d’austérité, sans doute, mais un seul, sans qu’il y ait cette suite ; et enfin, qu’il y ait la capacité d’une solidarité. J’avais parlé des Eurobonds déjà à cette époque, c’est-à-dire d’une possibilité pour l’Europe d’emprunter, de se substituer à la Grèce, et puis de faire en sorte que les Grecs remplissent leurs objectifs {http://www.parlactiondusaintesprit.god}. Mais l’austérité sans croissance {aaaaah, la croissance, la croissance, la croissance…}, elle conduit à plus d’austérité. D’où ma proposition pour l’Europe entière : qu’il y ait des disciplines, c’est absolument indispensable, mais qu’il y ait une perspective, donc un développement de l’activité, de l’emploi, de la croissance. {re : la croissance…} »
===> N’est pas de Gaulle ou Roosevelt qui veut…
Une économie et un pays agonisants
"Bien entendu, tout ceci marche du feu de Dieu :
Je vous rappelle ce graphique issu de notre étude du budget grec :"
"On voit l’inefficacité totale des plans de baisse des dépenses ou hausse de recettes : ils sont si violents qu’ils envoient l’économie en récession, ce qui ampute le budget et augmente les déficits…
La Grèce est en Dépression :"
Le chômage explose :
"On a également appris que depuis 2009, 1 entreprise grecque sur 4 a fermé…
Alors au final :
“Grèce : un déficit plus grave que prévuNB. Je me permets de faire remarquer que, comme d’autres lucides, j’avais bien prévu que le déficit serait de cet ordre (c’est du bon sens), n’ont donc été “surpris” que les experts incompétents…
Le gouvernement grec mise désormais sur un déficit public de 6,7 % du PIB en 2012 contre 5,4 % prévu initialement. La cause ? ” Des écarts sont intervenus avec les prévisions initiales et les résultats de 2011, c’est pourquoi il faut réviser les chiffres de 2012 “, indique le projet de loi concernant les mesures de rigueur imposées à la Grèce par le nouveau plan d’aide européen.
L’agence de notation Fitch Ratings vient d’abaisser ce jour la note à long terme de la Grèce de CCC à C. Aux yeux de Fitch, le pays n’est désormais plus qu’à un cran seulement au-dessus du défaut.” [Le Monde, 22/02/2012]
Cette situation a même des impacts sur la santé publique – avec la hausse du nombre de toxicomanes :"
"N.B. On a même rapporté des cas de jeunes désespérés s’étant injecté volontairement le virus du Sida pour toucher l’allocation mensuelle de 600 €…
Le nombre de suicides a également doublé en Grèce entre 2006 et 2010, et a encore augmenté de 40 % en 2011…"
Démocratie
"Alors évidemment, avec tout ceci, le Parlement est déconsidéré.
Et si face aux émeutes de la semaine dernière, le premier ministre a déclaré :
« Le vandalisme, la violence et la destruction n’ont rien à faire dans un pays démocratique et ne seront pas tolérés. » [Lucas Papademos]
c’est juste, mais encore faudrait-il que la Grèce soit toujours une démocratie…
Les derniers sondages permettent d’en douter :"
"Quelle est donc la légitimité d’un tel Parlement pour imposer de telles mesures au pays ?
NB. Pour mémoire, comme quasiment partout en Europe, la Grèce élit son Parlement au scrutin proportionnel.
Enfin, on note que les 3/4 des sondés souhaitent garder l’euro – ce qui dans leur situation me semble une mauvaise solution… Mais ils sont autant à rejette le plan d’austérité – le beurre et l’argent du beurre ?
Enfin, les récentes déclarations de ministres des finances européens montre la crédibilité du plan :
« Bien sûr, tel le nouvel acte d’un long drame, les Grecs restent collés à leur tragédie. Mais si je ne crois pas que nous ayons réglé le problème, je suis persuadé que nous avons réussi à faire du problème grec le problème des Grecs ». [Anders Borg, le ministre suédois des finances]
« On pourrait dire que les choses sont en bonne voie, mais elles ne le sont pas. Elles annoncent une catastrophe qui a déjà débuté et qui progresse lentement. Tricher vis à vis de l’opinion publique et tromper le marché par de faux calculs n’est ni une stratégie ni une politique, c’est de la pure stupidité ». [Gregorz Kolodko, le ministre polonais des finances]"
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Malgré des indicateurs momentum à la hausse, le potentiel de 2€ parait compromis sur le court terme et une période de consolidation est à attendre.
Nous passons Neutre sur la valeur après une hausse de 31% depuis notre date d'achat du 02/02/2012
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mardi 21 février 2012
Alerte ! Divergence entre le DJ Industrial Average et le DJ Transport + Résistance cassée sur l'Or
Les puristes de la Théorie de Dow compare le DJIA et le DJTransport. Lorsque l'un des indices effectue un plus haut, l'autre doit faire de même.
Quand il y a une divergence entre les deux, comme actuellement, cela peut indiquer une inversion de tendance pour le marché.
En effet ces dernières semaines, le DJIA a touché des plus hauts alors que le DJ Transport a souffert récemment et arrive tout juste pour l'instant a se tenir au -dessus de sa MM50 alors que le DJIA reste sur-acheté.
Difficile de dire si nous sommes sur-achetés aujourd'hui. En revanche on risque de beaucoup parler de cette divergence ses prochains jours.
Source: Bespokeinvest
Après une longue période de consolidation, l'Or vient de casser sa résistance. Un retournement de marché est désormais fort probable sur le court terme.
Les planches à billets fonctionnent à plein régime en Europe et aux US, les marchés actions sont en forte hausse depuis le début de l'année, il est tant pour l'Or de faire son run.
Nous étions négatif sur l'Or depuis le 09/02 à 1745$ en pensant que le support des 1700$ allait être cassé.
Nous sommes repassé positif aujourd'hui à 1752$ vers 20h30.
Quand il y a une divergence entre les deux, comme actuellement, cela peut indiquer une inversion de tendance pour le marché.
En effet ces dernières semaines, le DJIA a touché des plus hauts alors que le DJ Transport a souffert récemment et arrive tout juste pour l'instant a se tenir au -dessus de sa MM50 alors que le DJIA reste sur-acheté.
Difficile de dire si nous sommes sur-achetés aujourd'hui. En revanche on risque de beaucoup parler de cette divergence ses prochains jours.
Source: Bespokeinvest
Après une longue période de consolidation, l'Or vient de casser sa résistance. Un retournement de marché est désormais fort probable sur le court terme.
Les planches à billets fonctionnent à plein régime en Europe et aux US, les marchés actions sont en forte hausse depuis le début de l'année, il est tant pour l'Or de faire son run.
Nous étions négatif sur l'Or depuis le 09/02 à 1745$ en pensant que le support des 1700$ allait être cassé.
Nous sommes repassé positif aujourd'hui à 1752$ vers 20h30.
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“Plan d’aide” à la Grèce : tout faux…
Source et remerciements: les-crises.fr (Blog de O. Berruyer)
"Ce matin : alléluia…
Alors : 130 Md€ ? 237 Md€ ? 350 Md€ ?
- La zone euro accouche péniblement d’un accord pour sauver la Grèce de la faillite (Les Echos) “Les ministres des Finances de la zone euro ont donné leur feu vert au plan d’aides de 130 milliards d’euros accordé à la Grèce. “
- Accord historique pour un nouveau plan de sauvetage (Nouvel Obs) “L’Europe a donné son feu vert au déblocage d’une aide publique de 130 milliards d’euros “
- Accord de la zone euro sur un plan de sauvetage de la Grèce (Le Monde) “Les pays de la zone euro se sont mis d’accord, mardi 21 février au matin, sur un nouveau plan de sauvetage sans précédent de la Grèce de 237 milliards d’euros”
- Grèce : un nouveau plan de rigueur contre une aide de 237 milliards (Le Parisien) [Première version du titre : L'UE trouve un accord inespéré pour sauver la Grèce...]
- Un plan record de 237 milliards d’euros au secours de la Grèce (Libération)
- Grèce : l’Europe finalise un plan à plus de 350 milliards (Le Figaro)
Démontons ce bourrage de crâne…
Rappel de la détention de la dette grecque
Nous avons longuement analysé la détention de la dette grecque dans ce billet.
Je vous propose un graphique remis à jour :
Ainsi, sur les 355 Md€ de dette grecque :
Les gouvernements Européens ont demandé (avec insistance…) au secteur privé de renoncer à 53,5 % de ses créances, en échange de nouvelles actions à long terme pour les 46,5 % restants, avec une part de garantie européenne. La dette est donc allégée de 107 Md€ (=53,5 % x 200). En fait, ces nouvelles obligations ayant un taux faible, cela revient au final à une perte d’environ 70 % pour les créanciers privés.
- 155 Md€ sont détenus par le “secteur public international”, et ne sont pas décotés ;
- 200 Md€ sont détenus par des investisseurs privés.
Pour le coup, c’est un vrai ballon d’oxygène pour la Grèce.
Enfin, cela le saurait s’il s’était agi d’un plan “d’aide”…
En vrai…
En fait, on voit que 80 Md€ sont portés par le secteur public grec et par les banques grecques. Une telle perte les mettant immédiatement à terre, l’Europe va donc prêter environ 50 Md€ à la Grèce pour qu’elle les recapitalise – donc on remplace 43 Md€ de dette annulée par… 43 Md€ de nouvelle dette – merci pour elle ! Il n’y a plus que 64 Md€ d’économie et non 107 Md€ (ce qui est déjà bien…)
Mais ce n’est pas fini. Ceci n’est vrai que dans l’hypothèse où tous les acteurs acceptent de procéder à l’échange – et donc acceptent la perte.
Or, une bonne partie des fonds d’investissement ne le veut pas – d’autant qu’ils ont acheté volontairement de la dette décotée pour refuser l’échange et empocher un remboursement intégral. Sans clause d’action collective (qui les forcerait à accepter) disons que deux tiers refuseront, ce qui fait 24 Md€ d’économies en moins.
L’opération n’est donc au final que de -40 Md€ pour la Grèce.
Très bien, mais bien loin des besoins réels de ce pays en perdition… Cela représente par exemple 5 à 6 trimestres de déficit – c en’est pas le Pérou…
Pour arriver à ceci, nous, contribuables européens, avons déjà procédé à un plan d’aide de 110 Md€ en 2010, prêtons donc 43 Md€ à court terme et nous nous sommes engagés à prêter encore 87 Md€ dans les 3 ans qui viennent (87 + 43 = 130 Md€ dont on parle), pour que la Grèce puisse rembourser ses prochaines échéances.
Au final :
Ainsi, tous ces sommets n’auront eu qu’un but : remplacer les créanciers privés de la Grèce par des créanciers publics, pour que les premiers supportent un minimum de pertes. Et que, in fine, ce soit le contribuable qui supporte les pertes.
- le contribuable public aura soutenu la Grèce de 130 + 110 = 240 Md€ MAIS ce n’est AUCUNEMENT une “aide”, ce sont des prêts que la Grèce devra rembourser à l’UE, et qu’elle utilisera pour rembourser les créanciers privés (NB. quand on rajoute les 110 Md€ du secteur privé, on arrive aux 350 Md€ du Figaro…);
- les investisseurs privés auront perdu dans les 40 Md€, mais bénéficient d’une garantie publique hors bilan sur le solde.
D’ailleurs, si nous avions vraiment ”aidé” et “sauvé” la Grèce dans ces proportions, ne pensez-vous pas qu’Angela Merkel serait fêtée partout à Athènes ?
Cette opération se voit clairement dans ces estimations :
Sauf qu’en l’espèce, cela risque fortement d’être le créancier obligataire des pays de l’Union Européenne qui les supporte – le contribuable européen ne pouvant financer toutes les dettes des pays de l’UE…En effet, la Grèce ne pourra pas rembourser, s’enfonçant dans la dépression, comme nous allons le voir…"
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