Menu déroulant

. .

samedi 18 février 2012

L’Europe des ploutocrates … laissons-lui le temps d’agoniser dans les mesures d’austérité !

Source et remerciements: LIESI

"Intéressante déclaration de Horst Seehofer, chef du parti conservateur bavarois CSU allié du CDU d’Angela Merkel au sein du gouvernement, lors d’une interview accordée au magazine Spiegel : la Grèce devrait choisir d’elle-même de quitter la zone euro “si elle n’est pas disposée ou pas en mesure de remplir ses engagements”. Voilà qui a le mérite de la franchise ! Si telle est l’idée du gouvernement allemand, à quoi rime tout le cinéma européen à l’encontre de la Grèce, depuis de nombreux mois ? Pourquoi avoir dilapidé de l’argent précieux alors que le scénario est semble-t-il, bouclé depuis bien longtemps.
Ceci est extrêmement grave ! Pourquoi avoir imposé des mesures d’austérité monstrueuses qui tuent la croissance ? Pourquoi avoir utilisé le scénario grec pour en faire une jurisprudence à l’égard des pays du Sud de l’Europe ? Nos sources sont absolument formelles: tout est déjà bouclé pour la Grèce."



"Aujourd’hui, Horst Seehofer (qui est également chef du gouvernement de Bavière) affirme que lors d’un prochain vote (27 février) au Bundestag, la chambre basse du Parlement allemand, son camp pourrait tout simplement dire “non” au renflouement de la Grèce. Il avance également que “la notation AAA de l’Allemagne ne doit pas être mise en péril par les aides”. D’un autre côté, la chancelière Merkel claironne qu’elle fera tout pour aider la Grèce, et pour qu’elle reste dans la zone euro. Les sources de LIESI ont toujours dit la même chose : l’Allemagne calera au meilleur moment et nous assisterons à un front Berlin/Moscou.
Nous avons (plus que) l’impression que le gouvernement allemand n’a strictement plus rien à faire de l’euro. Décidément, beaucoup de gens se préparent à un scénario de délitement de l’euro et à une cassure de l’Union européenne. Tout le reste n’est que du théâtre pour les idiots utiles. Reste la question du délai, du choix opportun pour abattre les cartes. Ce ne sera probablement pas le 27 février 2012, car cela ne cadre pas avec le calendrier moscovite. A. Merkel a tout intérêt à attendre la réélection du représentant du bloc de commandement russe : Vladimir Poutine.
Viendront alors les Ides de Mars et nous verrons ce que nos élites feront de la Grèce. Prolongation ou fin de match ?"

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire