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lundi 31 octobre 2011

Système bancaire européen : demain le crash ?

Source: Atlantico.fr
"Le Wall Street Journal a publié jeudi un rapport semi-secret de Goldman Sachs évoquant le risque d'effondrement du système bancaire européen confronté à un besoin de recapitalisation qui atteindrait mille milliards d'euros. Christine Lagarde s'est faite critiquer pour avoir tiré la sonnette d'alarme. Et si elle avait raison ?"

Le FMI précise ses calculs : les banques européennes ont besoin de 200 milliards d’euros.

Le FMI précise ses calculs : les banques européennes ont besoin de 200 milliards d’euros. Crédit Reuters
A peine nommé à la tête du FMI, Christine Lagarde est montée au créneau pour affirmer que les banques européennes manquaient de fonds propres : « il est urgent de recapitaliser les banques. Elles doivent être suffisamment solides pour faire face aux risques que représentent les dettes publiques et la faiblesse de la croissance. C’est essentiel pour mettre fin à la contagion. Sinon, la fragilité économique pourrait facilement s’étendre aux pays du cœur de la zone euro, ou pire encore, une crise de liquidité catastrophique pourrait éclater » a-t-elle déclaré vendredi à Jackson Hole lors d'un colloque réunissant les grands banques centrales de la planète.

L’avertissement est clair, « une crise de liquidité catastrophique » signifie des faillites bancaires en chaine, les épargnants qui se précipitent à leur agence et trouvent le rideau de fer baissé, leurs comptes bloqués. Un cataclysme économique sans précédent depuis la crise de 1929.

« Il ne faut pas s’inquiéter » répondent immédiatement des responsables de la Commission européenne ou Christian Noyer, le directeur de la Banque de France, assurant que nos banques sont solides. Qui a raison ? Notre ancienne ministre de l’Économie ! Celle-ci semble trouver à Washington une liberté de parole dont elle n’usait pas à Bercy…
Le FMI précise en effet ses calculs : les banques européennes ont besoin de 200 milliards d’euros. Comment l’institution parvient-elle à ce chiffre ? Tout simplement en comptabilisant les dettes des États de la zone euro à leur valeur de marché, qui subissent pour certaines (Grèce, Irlande, Portugal) de fortes décotes. Les banques doivent donc compenser cette perte de valeur par de nouveaux fonds propres.

Voici le motif d’incompréhension, les autorités européennes refusent d’envisager le défaut partiel ou total d’un pays sur sa dette, ou même une simple décote lors de la revente, convaincues que les plans d’aide stabiliseront les choses. Déjà les stress-tests réalisés en juillet dernier n’avaient pas pris en compte cette possibilité, se contentant d’un vague scénario macroéconomique récessif (baisse du PIB de 0,5%). Personne n’avait accordé foi à ces résultats, mais l’Union européenne persiste dans le déni.

Le FMI nous ramène à la réalité, oui le défaut d’un pays sur sa dette est possible, les marchés l’ont déjà intégré en décotant les titres grecs ou irlandais, et ne pas en tenir compte expose les banques à un sérieux risque de liquidité, avec des faillites à la clé.

Il serait temps, pour les autorités européennes, d’ouvrir les yeux et d’aller dans le sens d’un renforcement des fonds propres des banques. Il en va de la sécurité de notre épargne."

Merci à vous tous pour votre fidélité !

Après dix mois d'existence, le trafic du blog a dépassé pour la première fois ce mois-ci la barre des 10 000 lecteurs mensuels.
Nous souhaitions vous remercier pour votre fidélité, vos commentaires pertinents, ainsi que l'ensemble de vos messages d'encouragements.


J'en profite également pour remercier l'ensemble de nos membres PREMIUM qui malgré un mois d'Octobre difficile pour nos portefeuilles, ont une performance supérieure à +7.4% depuis le début de l'année quelque soit la zone géographique.

J'en profite également pour remercier le blog: http://www.stephane-lautissier.fr/blog/ pour nous avoir donné un premier backlink comptabilisé il y a une quinzaine de jours (http://www.stephane-lautissier.fr/blog/?p=2663)

Prix de l'immobilier aux US (Case &Shiller)

Une revue des chiffres mensuels de l'indice S&P/Case-Shiller (Source: Bespokeinvest)














Bull trap sur le CAC après une ETEI

Le graphique ci-dessous n'inclut pas encore la clôture du jour à 3242.84 points pour le CAC40. Nous avons donc bien cassé à la baisse la ligne de cou de l'ETEI.
Certains "bull" risquent de se mordre les doigts.

Nous nous attendons à une prise de profits sur les utilities US. Et vous ?

L'euro dollar casse le support de 1.40

Positionnement des retail traders sur le Forex au 31/10/2011

Déficits publics de la France via lescrises.fr

Très bel article du blog d'Olivier Berruyer:  les-crises.fr
Un blog à suivre ..

"Aujourd’hui, début d’une nouvelle série qui traitera des finances de la France…
Nous commençons par une analyse des budgets des administrations publiques. Attention, elle risque de prendre à rebrousse-poils les fausses-certitudes de la droite et de la gauche…
Commençons par la vision agrégée de toutes les administrations publiques :
Déficit des administrations publiques Maastricht
ou en zoomant pour mieux voir :
Déficit des administrations publiques Maastricht
On observe une croissance permanente, qui a fini par être cassée en 1995 – les arbres ne montant pas jusqu’au ciel…
On note deux périodes de baisse marquée des dépenses vers 1985 et 1997 – due en grande partie à une croissance forte (le PIB a plus augmenté que les dépenses).
La Crise a eu des effets terribles, le déficit a atteint des niveaux record et peine à redescendre…
Observons la situation des administrations centrales (composées principalement de l’État) :
Déficit des administrations centrales Maastricht
On observe depuis 1995 une nette tendance à la baisse des recettes et des dépenses. On note que le déficit n’est guère descendu en dessous de 3 % du PIB, soit 15 % à 20 % des recettes…
La Crise a fait s’écrouler les recettes (surtout l’impôt sur les sociétés puis  l’impôt sur le revenu), et les “plans de relance” ont temporairement soutenu les dépenses. Nous reviendrons plus longuement sur la situation de l’État.
Observons la situation des administrations locales :
Déficit des administrations locales Maastricht
Cette fois, c’est à une hausse continue des budgets que nous assistons. L’État a eu tendance a beaucoup se décharger sur elles dans le cadre de la décentralisation.
Comme elles n’ont plus le droit de voter des budgets en déficit, ceux-ci ont été très limités.
On entend souvent des discours à gauche indiquer que depuis 10 ans, on a des fait de nombreux “cadeaux aux riches” qui ont privé l’État de recettes et alimenté la dette (ce qui est vrai), et que si on revenait au niveau de 2000 (soit 4 points de plus), il n’y aurait plus de déficit – cela semble joli… mais c’est probablement largement faux.
Regroupons déjà les administrations centrales et locales pour l’analyse :
Déficit des administrations centrales et locales Maastricht
On constate pour le coup une grande stabilité des recettes. L’argent que n’a pas encaissé l’État l’a finalement été par les communes, donc il n’y pas eu macroscopiquement d’argent de retour dans les poches des contribuables.
On voit également au passage le régime de “déficit permanent”, causé par les stupides critères de Maastricht. Si on fait 3 % de déficit pendant 30 ans, il se passe quoi quand on arrive à 100 % de dette ? Si on fait 2,9 % de déficit (= 20 % des recettes !!) et 59 % de dette quand tout va bien, on fait quoi quand tout va mal ? Bien évidemment, il fallait avoir comme critères sains : 0 % de déficit en moyenne, et pas plus de 10 % ou 20 % de dette, à rembourser obligatoirement…
Dans une crise majeure, l’État doit absolument intervenir pour soutenir et relancer l’économie, quitte à faire du déficit. Mais il y a une contrepartie : dès que la crise est terminée, non seulement il ne doit plus faire de déficit, mais il doit encore dégager un excédent (par une augmentation des impôts et/ou une baisse des dépenses) pour rembourser ses dettes. Or, depuis 35 ans, force est de constater que l’État pratique le « Pile je suis en déficit, face je ne suis pas en équilibre ».
Observons enfin la situation des comptes de la Sécurité sociale :
Déficit de sécurité sociale Maastricht
Il y a eu une hausse continue des dépenses de Sécurité sociale.
Et n’en déplaise à l’idéologie de droite, c’est très bien ainsi. Certes, il faut quelques réformes de fond, mais c’est une conséquence directe de l’augmentation de l’espérance de vie de la population, qui vieillit, ce qui signifie plus de dépenses de santé, plus d’invalidités, plus de retraite. Le tout se conjuguant à l’arrivée au papy-boom…
Ratio dépendance démographique France
Lecture : on est passé depuis 1946 à 16 actifs pour chaque senior de plus de 75 ans à seulement 6 actifs en 2010
Je ne vois pour ma part pas en quoi il serait regrettable que les dépenses de santé augmentent (c’est de la croissance du PIB comme le reste), alors qu’on guette en permanence de la croissance sur les achats de voiture ou de téléphones mobiles.
Nous avons la chance de vivre de plus en plus vieux, cela a forcément des conséquences, et DOIT obliger à faire des CHOIX de consommation.
Ce qui est scandaleux, c’est qu’on fait croire depuis des années qu’on peut avoir : le bon système de santé, de bonnes retraites, un écran plasma, des voyages, un IPhone, une voiture neuve, etc (NB. : je n’oublie pas les 50 % de la population gagnant moins de 1 500 e qui ne sont évidemment pas la cible de ce discours…). Et ça, désolé, c’est impossible. Il faut rayer les objets inutiles. Et contrairement au discours ambiant, il n’y a aucune raison que ce soient les retraites – socialement et même économiquement, sinon cela fera beaucoup de consommation en moins… Pour ma part, je n’hésiterai pas…
Ce qui est scandaleux, c’est qu’avec un système où les prestations sont fonction de la santé, et les cotisations dépendent de l’évolution de la masse salariale, on n’augmente pas tous les ans un petit peu la CSG pour s’adapter – tout en essayant de réformer le mieux le système. Ce qui obligerait régulièrement à revoir son panier de consommation.
Notre système social n’a aucun problème mortel, il convient simplement de l’adapter à la nouvelle donne démographique – mais ne mentons pas, cela nécessitera des efforts – mais quelle belle récompense que toutes ces années de vie supplémentaires, non ?
En conclusion, on comprend mieux ce qui s’est passé, et qui peut se résumer ainsi :
  • le périmètre de l’État s’est réduit pendant que celui des collectivités locales s’agrandissait, tant par de simples transferts que par de nouvelles interventions (et quelques gaspillages…) ;
  • le vieillissement à conduit à l’augmentation continue des besoins de Sécurité sociale.
Malheureusement, au global, la différence a été financée par de la dette, et non pas par de l’impôt, car personne n’a eu le courage de mettre la population face à ses responsabilités, ni de la sensibiliser au bouleversement démographique historique en cours.
C’est en cela que le discours sur le “revenons au niveau des recettes d’État de 2000 et tout ira bien” est trompeur, car l’argent “économisé” a été dépensé ailleurs et n’est plus disponible. On peut revenir au niveau de 2000, sans doute le faut-il, mais laisser croire que ceci se fera sans la moindre douleur, ni sans le moindre impact sur l’économie est un pur mensonge…
Alors oui, le financement du vieillissement passe par une baisse du pouvoir d’achat sur les autres postes - mais bien évidemment, au global, le pouvoir d’achat reste le même, la Sécurité sociale n’organise que de simples transferts.
À nous de nous battre pour préserver notre modèle social – mais cela ne passe pas par des manifestations dans la rue, mais bien par des efforts (équitablement répartis en fonction des capacités de chacun) dans notre consommation au quotidien… "

Retour proche de la normale pour le traffic aérien chez Air France

PARIS (Reuters) - Air France évoque dimanche un trafic presque normal avec 88% des vols assurés mais selon les syndicats, la grève se renforce.
La compagnie fait part d'un niveau supérieur aux 80% annoncés au deuxième jour d'un mouvement des hôtesses et stewards prévu pour durer jusqu'à mercredi inclus.
"Aucun vol n'a été annulé en dernière minute, 115.000 passagers devraient être transportés dans la journée ce qui est proche du nombre de passagers habituellement transportés pour une journée similaire," dit Air France dans un communiqué.
Pour la journée de lundi, Air France prévoit d'assurer "au moins 85% de ses vols", poursuit le texte.
Mais pour Sud Aérien, le mouvement est largement suivi et "s'est même renforcé" dimanche.
"La grève est massive parce que le mécontentement est massif", dit le syndicat dans un communiqué.
Nathalie Kosciusko-Morizet a reproché aux grévistes d'Air France d'avoir choisi le mauvais moment pour exprimer leurs revendications et de menacer la compétitivité de la compagnie.
"Le droit de grève est un droit constitutionnel mais le week-end où les familles se réunissent parce que c'est la Toussaint, ce n'est pas le meilleur moment, et ce n'est pas le meilleur moyen de rendre un mouvement sympathique", a déclaré la ministre de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement sur Europe 1.
"Air France est dans une situation délicate. Une compagnie aérienne est mortelle, il y en a qui ont disparu (...) La compétitivité d'une entreprise, c'est un vrai enjeu et ça doit intéresser tout le monde", a-t-elle ajouté.
Suite ...

Source: Reuters

vendredi 28 octobre 2011

Nicolas Doze - Le FESF gagnant de l'Euro Milliard !

Le niveau de "savings" aux US à un plus bas de 4 ans permet au GDP(Q3) de bien se tenir

Le marché est fou !!

Non, non vous ne rêvez pas, 100% des valeurs bancaires du SPX500 sont au dessus de leur MM50 !

Enfin une bonne nouvelle ! (Source FT)

Source: FT

London City skylineGetty
FTSE 100 directors saw their total earnings rise by 49 per cent in the past financial year, taking the average to just under £2.7m, according to research by Incomes Data Services, the pay monitoring group.
The increase will fuel controversy over executive pay as Vince Cable, business secretary, consults on proposals to clamp down on the “escalation” of awards, including putting employees on remuneration committees and making shareholder votes binding.

In the City of London, however, bonuses are set to fall sharply as a result of market turmoil. The Centre for Economics and Business Research forecasts that this year’s total of pay-outs, due in the new year, will tumble by 38 per cent to £4.2bn.
That would take City bonuses to just over a third of the £11.6bn peak seen in 2007-08. The last time a lower level of bonuses was paid was in 2002-03.
But FTSE directors’ earnings have now soared for two years, according to IDS’s data. The latest increase follows a 55 per cent rise in 2009-10 as profits bounced back from the recession.
For chief executives in the FTSE 100, the rise over the past year was 43 per cent, taking their average to £3.86m, while finance directors received 34 per cent, taking them to £2m.
IDS’s figures are averages. If median figures are used – the halfway point between the largest and smallest rise – the increase is calculated at a more modest 16 per cent.
Nonetheless, all these figures are way above the 2.3 per cent increase in average earnings across the economy in the year to April, as well as the 4.5 per cent rise in FTSE 100 shares over that period.
Steve Tatton, editor of the report, said: “Britain’s economy may be struggling to return to pre-recession levels of output, but the same cannot be said of FTSE 100 directors’ remuneration.
“At a time when employees are experiencing real wage cuts and risk losing their livelihoods, without further explanation it may be difficult for FTSE 100 companies to justify the significant increase in earnings awarded to their directors.”
The base salaries of FTSE 100 directors rose by only 3.2 per cent, but earnings were boosted by bonuses, pay-outs under long-term incentive plans and nominal gains on share options cashed in during the year.
The top earner among FTSE 350 bosses was Mick Davis, chief executive of Xstrata, the Anglo-Swiss miner, with £18.4m, followed by the top executive at Reckitt Benckiser, the consumer products group (£17.9m), Icap, the interdealer broker (£13.4m), and Tesco, the supermarket chain (£12m).
Brendan Barber, general secretary of the Trades Union Congress, said: “These bumper settlements prove that chief executive officers’ pay bears no resemblance to performance or economic reality.
“Top directors have used tough business conditions to impose real wage cuts, which have hit people’s living standards and the wider economy, but have shown no such restraint with their own pay.”

mercredi 26 octobre 2011

Median US New Home Price Has Biggest 3 Month Drop Ever

Version FR


Source: Zerohedge

Median monthly new home prices:


3 Month change:

L'allemagne imprime de l'argent ... des Deustche Marks !!

Source: Zerohedge

Ca y est, le monde se rend enfin compte que l'euro est en grande difficulté et qu'il ne peut plus exister dans sa forme actuelle encore très longtemps. La vision commune est que la Grèce et éventuellement d'autres pays PIIGS seront forcés de sortir de la zone euro si celle-ci est brisée. 

Mais parlons peu et bien: une autre possibilité c'est que l' Allemagne quitter l'UE.
Celui qui parle à ce sujet est le Dr Pippa Malmgren, un ancien conseiller économique de George W. Bush et ancien conseiller de la Deutsche Bank.  Selon Malmgren, l'Allemagne a déjà ordonné l'impression de Deutsche Mark, en prévision d'un éventuel retrait de l'UE.
Elle ajoute que,   "L'Allemagne a déjà commencé à insister sur la nécessité d'un nouveau traité européen qui obligerait l'harmonisation fiscale, des pénalités pour ceux qui enfreignent les règles du traité de Maastricht ..."
 
Si cela est vrai, alors l'euro va imploser prochainement car l'Allemagne est de loin considéré comme le pays le plus sûr, et la plus grande économie de l'UE.
 Donc, si l'Allemagne se retire (70% des Allemands croient qu'il n'y a plus d'avenir pour l'Euro), alors l'Europe va connaître une vague de défauts à commencer par la Grèce puis l'ensemble des PIIGS.

Les récents rapports chaotiques entre Sarkozy et Merkel ne sont pas une très bonne nouvelle et l'Allemagne  a annoncé qu'elle en avait marre de la situation actuelle.

Les prochaines semaines risquent d'être agitées 

Nicolas Doze - Sans l'Allemagne il n'y a plus d'Europe

La France pourrait rentrer en récession (BFM)

Le Short interest sur le SPX a un plus bas de depuis mi-Août et un spread de nouveau important entre le SPX et sa MM50

Maintenant que la plupart des bear ont été pris en short squeeze, forte probabilité pour une correction sur les marchés selon nous.


Source: Zerohedge

L'écart entre la MM50 et le SPX et proche de ses plus hauts de deux ans.


Source: Bespokeinvest

lundi 24 octobre 2011

Les banques européennes recevront environ 100 milliards d'euros

Source: Reuters

L'accord qui pourrait être signé mercredi par les pays européens prévoira que les banques du continent seront recapitalisées à hauteur de 100 milliards d'euros, a dit lundi le ministre français de l'Economie, François Baroin.
"Le chiffre de 100 milliards, un peu plus, un peu moins, c'est de cet ordre-là, et (les banques) le feront sur la base de leur bilan", a-t-il dit sur Europe 1.

Les 17 pays de la zone euro et les 27 membres de l'Union doivent finaliser en principe mercredi l'accord esquissé lors d'une première réunion à Bruxelles durant le week-end.

François Baroin a assuré que les banques françaises, rentables, ne recevraient sans doute pas de fonds publics. "Il n'y aura pas d'accompagnement public, les banques françaises n'auront probablement pas besoin de l'ouverture de ce guichet public et elles le feront au détriment des dividendes et des bonus", a-t-il dit.
Les banques françaises sont parmi les plus engagées du continent dans le problème grec, qui pourrait finalement être réglé avec un effacement de plus de la moitié de la dette détenue par les créanciers privés, une solution qui n'avait pas au départ les faveurs de Paris mais celles de l'Allemagne.


"On va arriver à un niveau de 9% de fonds propres en juin 2012, alors que c'était un rendez-vous prévu à l'origine en 2019", a précisé François Baroin.

Le ministre a confirmé que la France avait renoncé à son projet de transformer le Fonds européen de stabilité financière (FESF) en banque, ce que les Allemands refusent.

"Pour obtenir un accord, nous acceptons de ne pas pousser la demande d'une licence bancaire pour ce fonds européen de stabilité financière pour éviter d'avoir des éléments de crispation", a-t-il dit.

Thierry Lévêque, édité par Jean-Baptiste Vey

Eurozone: Sarkozy roule-t-il pour les banques françaises?

Source: finance.blog.le monde

Le sommet européen de ce dimanche a été postposé en raison de divergences entre la France et l’Allemagne.
Dans ce combat, la France est seule: les Etats Membres suspectent de plus en plus les positions de l’Elysée d’être teintées par une influence pour ne pas dire une domination du secteur bancaire. 
Le 21 juillet, en présence du patron de la Deutsche Bank, Joseph Ackermann, représentant l’Institute International of Finance et de Michel Pébereau, un accord sur un « sacrifice » de 21% avait été annoncé et conclu. Il a fallu trois mois pour que les parlements nationaux approuvent  cet accord. Mais il ne sera pas mis en place. On rebat les cartes. L’Europe cause mais n’agit pas.
La raison ? L’idée d’un  besoin de recapitalisation des banques. Cette affirmation est parfaitement non fondée. Les concurrents européens des banques françaises ne cessent de le clamer. Subitement, la France a demandé que le Fonds Européen de Stabilité Financière dispose de moyens d’intervenir dans la recapitalisation des banques. On voit la manœuvre : les banques françaises sont fragilisées, et leur notation a été diminuée. La France n’ose pas les recapitaliser de peur de perdre une notation AAA dont elle a fait son cheval de bataille. Elle cherche donc à faire recapitaliser les banques françaises par des mécanismes européens. Personne n’est dupe.
Cette position est moralement, financièrement, socialement et politiquement indéfendable
  • Moralement, une nouvelle intervention en faveur des banques pose des problèmes fondamentaux : l’Europe n’a pas demandé aux banques de se restructurer.  Les Etats continuent à faire du contribuable le soutien de dernier ressort de banquiers qui n’ont pas diminué d’un euro leurs rémunérations. Aucune règlementation n’a affecté substantiellement les bonus et les affirmations de « respect des principes du G20 » ne passent pas la rampe d’une analyse : les principes du G 20 sont en effet vides de contenu pratique. Les banquiers se sont assurés que les tentatives de l’Europe d’imposer de telles restrictions restent dans les cartons.
  • Financièrement, les banques n’ont pas besoin d’être recapitalisées sauf si elles ont falsifié leurs comptes (tout est possible) ou continué à accumuler des positions spéculatives. Que les banques françaises aient acquis des banques en Turquie, Italie ou Grèce est une décision stratégique et il n’y a aucune raison de les recapitaliser pour financer ces filiales. Mais leur refus d’abandonner des activités  consommatrices de fonds propres est inacceptable. Les banques européennes (et françaises) doivent diminuer leur taille de 25% en moyenne, et ce, sur le « gras » pas sur les activités de crédit à l’économie. Les banques françaises sont toujours les leaders en produits dérivés. Aucune des mesures de restructuration par lesquelles passent les banques américaines n’a été imposée aux banques européennes. Qui plus est, ce sont les banques  qui se sont opposées à ce que les stress tests de juillet soient transparents et surtout tiennent compte de l’impact d’une restructuration inévitable des dettes souveraines de certains pays de l’Eurozone
  • Politiquement, il n’est pas acceptable qu’une fois de plus un seul euro soit dépensé pour les banques après la crise de 2008.  Aucune responsabilité n’est exigée des banques et des banquiers pour les interventions des gouvernements. Il n'y a aucun dogme qui leur donne ce droit. L'electeur a ateint un niveau d'exasperation qui engendre des actions telles que celles que nous vivons a Wall Street et qui son maintenant devenues contagieuses en Europe. La tentative actuelle de faire résoudre par l’Europe les problèmes bancaires n’est acceptable dans aucun pays européen.  Surtout depuis la crise de 2008.
  • Socialement, venir au secours de la profession la mieux rémunérée est inacceptable. Au moment où la France, qui a le déficit le plus élevé de tous les AAA de la planète, et n’arrivera évidemment jamais à un déficit zéro en 2013, des sacrifices importants devront être demandés à la population. Il est impensable qu’une partie de ce déficit et de la dette de la France soit allouée à renflouer le secteur bancaire. Il a parfaitement les moyens de se restructurer, même si cela passe par quelques diminutions de bénéfices, et donc de rémunérations.
Le débat européen est bloqué depuis des mois par la défense tous azimuts du secteur bancaire par Nicolas Sarkozy alors que l’Allemagne plaide pour une participation de ce secteur à la solution des dettes souveraines. Cela a provoqué une aggravation de la crise européenne dans des proportions invraisemblables. Elle se chiffre par dizaines de milliards d’euros.
Il est temps de remettre les pendules à l’heure et de renoncer à des revendications hexagonales qui n’ont que trop coûté à l’Europe et au contribuable français. La responsabilité des Etats Membres de l’Eurozone est de gérer le déséquilibre de l’endettement, pas de renflouer des banques qui n’en ont pas vraiment besoin.

vendredi 21 octobre 2011

Portefeuille CAC40 en ligne. Dur dur de faire de la perf ces dernières semaines

Bonne nouvelle: L'alpha de notre portefeuille reste positif depuis le début de la simulation (06 Septembre)



Tous les propos qui sont tenus sur ce blog ne représentent pas de recommandations de placement en tant que telles. Il s’agit de fournir des idées et d’offrir un espace convivial de discussion.
Ces avis ne représentent pas automatiquement des positions que nous avons dans nos portefeuilles.
Chaque personne est consciente des risques inhérents aux investissements boursiers.
Les propos n’engagent que l’auteur, et ne sauraient en aucun cas constituer une recommandation ou un conseil, mais uniquement une information générale.

Le trading range de Bespokeinvest sur le Dow 30

Source: Bespokeinvest

jeudi 20 octobre 2011

L'or et le pétrole en période de consolidation. What's next ?

L'Or vient de clôturer à son plus bas depuis le mois d'Août alors que le pétrole consolide depuis plusieurs semaines.



Source: Bespokeinvest

mercredi 19 octobre 2011

La ratio dette/GDP(US) va dépasser 100% pour Halloween

Version FR




Source: Zerohedge

Earlier today we presented Bloomberg's Chart of the Day which represented the GDP and Debt per capita on a historical and projected basis, and we hysterically, and tongue-in-cheekly, dubbed it "the scariest chart ever" because it confirmed that at some point, very soon, US Debt will surpass GDP and never look back. We decided to dig into the actual numbers (cancelling out the per capital denominator as it is the same on both sides of the equation) and came to a very disturbing revelation: as of today, total US Debt, is $14.942 trillion (source), obviously an all time high. Q2 GDP as was reported by the BEA three weeks ago, was $15.012 trillion in current dollars. In other words, the spread between total GDP and total debt has now collapsed to an all time low $70 billion. Incidentally, this number was $1.8 trillion at the beginning of 2010. Then we decided to take a quick look at the upcoming bond issuance and find that tomorrow the Treasury will announce approximately $99 billion in 2, 5 and 7 Year bonds to be auctioned off October 25 through 27... With a very appropriate settlement date: October 31, elsewhere known as Halloween. Yes, ladies and gentlemen: All Hallows E'en will be doubly scary this year: for the first time since World War II, US debt will officially surpass GDP on Halloween 2011.

La France a le plus grand nombre de millionnaires selon Crédit Suisse

La France, record européen du nombre de millionnaires
 La France compte 2,6 millions de millionnaires en dollars. © Wenn.com / Sipa


Source: AFP:

La France compte plus de millionnaires que n'importe quel autre pays européen, selon l'étude annuelle de la banque helvétique Credit Suisse sur l'état de la richesse dans le monde, publiée mercredi. La France compte 2,6 millions de millionnaires en dollars, contre 1,6 million de millionnaires au Royaume-Uni ou seulement 622 000 en Suisse. Le rapport note cependant que l'Allemagne et le Royaume-Uni comptent plus de millionnaires ayant des avoirs supérieurs à 100 millions de dollars (72,3 millions d'euros). La fortune moyenne détenue par les ménages français est de 90 271 dollars. Le rapport relève encore le niveau élevé des prix de l'immobilier en France, qui représente les deux tiers des avoirs des ménages français. Enfin, les Français sont relativement peu endettés, avec un taux d'endettement des ménages de seulement 12 %.
Par rapport à l'année dernière, date de la publication du premier rapport annuel du Credit Suisse sur ce sujet, la richesse mondiale a augmenté de 18,4 %, grâce à la fortune grandissante en Afrique du Sud, en Inde, en Australie, au Chili et à Singapour. La richesse moyenne par adulte dans le monde est de 51 000 dollars, selon l'étude. Depuis 2000, et jusqu'à la mi-2011, la richesse dans le monde a bondi de 67 %, lorsqu'elle est exprimée en dollars, et de 36 % en monnaies locales. Credit Suisse prévoit une hausse de 50 % de la fortune mondiale à l'horizon 2016.
La Chine devrait devenir le deuxième pays le plus riche du monde en 2016, à la place du Japon, derrière les États-Unis, qui garderaient la première place, a indiqué la banque suisse. Cette année, les pays les plus riches, avec une fortune moyenne supérieure à 100 000 dollars par adulte, étaient situés en Amérique du Nord, en Europe occidentale, en Asie-Pacifique et au Moyen-Orient. Ces pays sont coiffés par la Suisse, qui est le seul pays au monde, dont la fortune dépasse le seuil de 500 000 dollars par adulte. En comparaison, l'Australie et la Norvège ont des seuils de fortune moyens de 300 000 dollars

EuroNews - Grève générale de 48H en Grèce 19-10-2011

Exxon de nouveau la plus grosse capitalisation boursière

Suite à la baisse du titre du titre Apple aujourd'hui, Exxon reprend le lead.

Moody's dégrade la note de l'Espagne de 2 crans à A1 et garde une perspective négative

Version FR




Since placing the ratings under review in late July 2011, no credible resolution of the current sovereign debt crisis has emerged and it will in any event take time for confidence in the area's political cohesion and growth prospects to be fully restored.... Moody's is maintaining a negative outlook on Spain's rating to reflect the downside risks from a potential further escalation of the euro area crisis. The rating agency expects that the next government to emerge after Spain's parliamentary elections on 20 November will be strongly committed to continued fiscal consolidation. Spain's rating would face further downward pressure if this expectation did not materialise.

mardi 18 octobre 2011

Olivier Delamarche - BFM Business 18/10/2011

Moody's va étudier une éventuelle revue à la baisse de la perspective de la note de la France

Source: Reuters

"L'agence de notation Moody's a annoncé lundi qu'elle allait surveiller et évaluer le caractère stable de la perspective du Aaa français au cours des trois prochains mois.
Dans son rapport annuel sur la note de crédit de la France, Moody's explique que la note, la meilleure possible, et la perspective actuelle de la France, reflètent la force de son économie, la solidité de ses institution et sa très forte puissance financière, tout en relevant que cette dernière s'était affaiblie.
La marge de manoeuvre budgétaire du gouvernement a rétréci, constate-t-elle, tout en prévenant que le respect des engagements pris par le gouvernement en faveur de réformes économiques et budgétaires était importantes pour le maintien à stable de la perspective de la note française.
Moody's explique par ailleurs que la croissance française a jusqu'à présent été portée par "la grande ampleur de son économie, sa productivité élevée, sa large diversification et par son expérience en matière d'innovation ainsi que par une épargne élevée des entreprises avec une augmentation modérée des engagements financiers des ménages et des entreprises."
Ces éléments fournissent "une grande capacité d'absorption des chocs par la France, comme l'a démontré la résistance de la demande durant la crise mondiale, même si certains facteurs de risques (tels que les perspectives fragiles de croissance mondiale), continuent de peser sur les performances économiques à moyen terme.
Moody's dit cependant "que la puissance financière du gouvernement s'est détériorée, à l'image de ce qui s'est passé dans d'autres pays de la zone euro, parce que la crise économique et financière mondiale s'est traduite par une détérioration du niveau d'endettement de la France", soulignant qu'il était plus fragile que ceux des autres pays de la zone euro qu'elle note également Aaa."

lundi 17 octobre 2011