L'indice CAC 40 de la Bourse de Paris a perdu près de 20% cette année. Certaines valeurs ont plus souffert encore, notamment les banques et les constructeurs automobile. D'autres ont bien résisté. Et quelques rares ont fini en l'année en hausse. Le point en images.
Veolia Environnement: -62%: And the winner is... Veolia. Le numéro un mondial des services à l'environnement a vu sa capitalisation boursière chuter de 62% depuis le 1er janvier, soit la plus mauvaise performance du CAC 40. Les investisseurs ont très durement sanctionné l'exposition du groupe d'Antoine Frérot à la conjoncture et son endettement massif: 15 milliards d'euros, soit la moitié de son chiffre d'affaires.
Crédit photo : Reuters/Benoit Tessier
Société Générale: -57,10%: De toutes les valeurs bancaires, premières victimes de la défiance des marchés cette année, la Société Générale est celle qui a le plus souffert. Car elle est très exposée aux dettes souveraines européennes. Et elle encore trop dépendante des activités marché. Le titre de la banque a perdu plus de 57%, passant de 41 euros au 1er janvier à 17 euros fin décembre. SocGen a publié un bénéfice net en baisse de 30% pour le troisième trimestre. Le groupe va supprimer des centaines d'emplois en France l'an prochain, dans la banque de financement et d'investissement.
Crédit photo : REUTERS/Benoit Tessier
PSA Peugeot Citroën: -56,09%: Après les banques, ce sont les constructeurs automobiles qui ont le plus souffert en Bourse en 2011. Car ce sont des valeurs très cycliques, sensibles aux baisses d'activité. Or depuis l'été, l'économie mondiale a fortement ralenti. Le groupe devrait d'ailleurs enregistrer une "perte significative" au second semestre 2011, selon son président Philippe Varin. Ce qui justifie selon lui les 6800 suppressions de postes annoncées pour 2012. Le titre PSA ne vaut plus aujourd'hui que 12 euros, contre 28 en début d'année. Crédit photo : REUTERS/Vincent Kessler
Carrefour et le groupe Crédit Agricole sont les deux suivants avec des pertes proche de -50%.
Source et remerciements: l'Expansion
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