Menu déroulant

. .

vendredi 2 mars 2012

Le référendum irlandais, la crise de l'Europe et Platon

Copyright Reuters
Copyright Reuters Copyright Reuters
Robert Jules
"Le référendum n'est pas une procédure appréciée par les instances dirigeantes de l'Europe, surtout en France, traumatisées par le non à la constitution européenne en 2005. Elles se méfient du "gros animal", comme Platon définissait le peuple. En choisissant d'y recourir pour statuer sur le nouveau pacte budgétaire, l'Irlande, qui bénéficie d'une aide européenne et du FMI, redonne à chacun de ses citoyens la responsabilité de ses choix. Pour qui suit l'Odyssée sans fin de la crise de la zone euro née de la falsification des comptes publics grecs, la décision annoncée mardi par le Premier ministre irlandais Enda Kenny d'organiser un référendum sur le nouveau pacte budgétaire européen est une excellente nouvelle. Après tout, obliger à inscrire pour chaque pays une « règle d'or » d'équilibre budgétaire - qui en cas de non respect entraînera « automatiquement » des sanctions - revient à accepter un transfert de souveraineté nationale, et non des moindres puisque l'adoption d'un projet de budget représente la pierre angulaire du travail du parlement."

Source et remerciements: La Tribune

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire