L'accident de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon a relancé le débat samedi sur la sûreté des installations en France, deuxième plus grand pays nucléaire au monde après les Etats-Unis.
Les autorités de surveillance ont annoncé le renforcement immédiat de la surveillance de qualité de l'air et assuré que les Français seraient informés "en temps réel" - des promesses rejetées par les écologistes qui réclament l'abandon pur et simple du nucléaire, pointant des risques "non maîtrisables".
Une explosion et une fuite radioactive se sont produites à la centrale japonaise de Fukushima-Daiichi, au lendemain du gigantesque séisme qui a frappé l'archipel.
Selon l'agence nucléaire japonaise, l'incident est moins grave que ceux de la centrale américaine de Three Mile Island, en 1979, et de Tchernobyl, en Ukraine, il y a tout juste 25 ans.
La France possède 58 réacteurs nucléaire, contre 55 au Japon. L'électricité nucléaire représente 78% de la consommation électrique nationale.
A Paris, les ministres de l'Ecologie et de l'Industrie ont fait le point avec l'ensemble de la filière nucléaire française.
Le groupe français Areva est le numéro un mondial du nucléaire et EDF est le premier électricien nucléaire mondial.
Source: Reuters
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