vendredi 31 août 2012
Analyse Graphique - €/$, CAC, S&P500, GOLD
L'€/$ est toujours dans un canal baissier. Je n'ai pas souhaité joué le rebond lorsque nous étions à 1.20/1.21 il y a quelques semaines. Je reste Neutre tant que l'on ne casse pas le support ou la résistance actuelle
Pour le CAC40, ce dernier signal vendeur, correspondait au faux breakout mentionné sur les indices actions US (article du 22 août). Les 3330 points sont la 1ère cible puis 3290 points.
Si ces niveaux sont cassés nous pourrions bien nous rapprocher rapidement des 3000 points malgré l'approche des élections US.
Le faux break en séance d'il y a quelques jours se confirme pour les indices US. Ci-dessous un exemple avec le SP500. Un retour sur les 1350 points
L'Or a récemment cassé sa résistance et devrait poursuivre son mouvement baissier. Nous venons d'assister à une légère consolidation. Les cours actuels semblent être de bons points d'entrée.
Tous les propos qui sont tenus sur ce blog ne représentent pas de recommandations de placement en tant que telles. Il s’agit de fournir des idées et d’offrir un espace convivial de discussion.
Ces avis ne représentent pas automatiquement des positions que nous avons dans nos portefeuilles.
Chaque personne est consciente des risques inhérents aux investissements boursiers.
Les propos n’engagent que l’auteur, et ne sauraient en aucun cas constituer une recommandation ou un conseil, mais uniquement une information générale.
Pour le CAC40, ce dernier signal vendeur, correspondait au faux breakout mentionné sur les indices actions US (article du 22 août). Les 3330 points sont la 1ère cible puis 3290 points.
Si ces niveaux sont cassés nous pourrions bien nous rapprocher rapidement des 3000 points malgré l'approche des élections US.
Le faux break en séance d'il y a quelques jours se confirme pour les indices US. Ci-dessous un exemple avec le SP500. Un retour sur les 1350 points
L'Or a récemment cassé sa résistance et devrait poursuivre son mouvement baissier. Nous venons d'assister à une légère consolidation. Les cours actuels semblent être de bons points d'entrée.
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La confiance des américains à un plus bas de 9 mois
mercredi 29 août 2012
L'immobilier US en très légère hausse (Case & Shiller)
Nicolas Doze - BFM: "L'emploi d'avenir" sent le SAPIN
Olivier Delamarche - BFM mardi 28 août 2012
vendredi 24 août 2012
BFM: François Hollande prend un cours d'économie
Infographie: Situation économique des Pays Bas
mercredi 22 août 2012
Update Analyse Graphique: CAC, SPX, QQQ, €/$ et Gold
Les indices US ont battu leurs plus hauts de ces 12 derniers mois mais n'ont pas réussi à tenir ses niveaux en fin de séance. Il ne serait donc pas surprenant que l'on assiste à une correction au moins à court terme (cf les 2 graphiques ci-dessous)
Pour le CAC40, tant que reste en clôture au-dessus de 3480 points l'objectif à court terme se situe à 3600 points. Cependant le risk reward ne me semble pas suffisant pour prendre une position agressive aujourd'hui.
L'€/$ consolide dans la zone 1.23-1.25. Nous sommes toujours dans le canal baissier LT. La sortie du triangle devrait se produire rapidement. La configuration des indices US et FR nous amène à penser que le risque est plus à la baisse. Nous restons donc négatifs.
L'Or a cassé sa résistance CT et se dirige rapidement sur sa résistance LT (1650-1660$). Une cassure de ces niveaux nous amènerait à être positif.
Cependant je pense que le RR n'est pas suffisant. Je reste donc Neutre.
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Hollande le cauchemar des investisseurs
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mardi 21 août 2012
Zone euro : encore plusieurs années de crise pour Moody's
L'agence de notation estime que la Grèce, l'Irlande, le Portugal et l'Espagne ont, au mieux, fait la moitié du chemin nécessaire pour sortir de la crise.
"L'agence de notation Moody's Investors Service estime mardi que les réformes adoptées par la Grèce, l'Irlande, le Portugal et l'Espagne ont permis d'améliorer leur situation économique, mais que la résolution complète de leurs problèmes peut prendre plusieurs années.« La mise en place d'un certain nombre de réformes structurelles par les pays périphériques de la zone euro --Grèce, Irlande, Portugal et Espagne --a permis des améliorations, mais cela n'a pas encore totalement résolu les déséquilibres externes qui se sont développés dans ces pays avant la crise » de la zone euro, souligne l'agence dans un communiqué de présentation du rapport.« La correction (induite par ces réformes) est au mieux seulement à moitié complète, selon les pays en question, et pourrait prendre plusieurs années », ajoute Moody's.Bien que des progrès sont notés par Moody's dans ces pays, notamment sur la balance commerciale et la compétitivité du travail, l'agence estime que les gouvernements en place ne peuvent pas lever le pied sur le rythme des réformes.Parmi les succès notés par Moody's figure la baisse du coût de la main-d’œuvre en Espagne, qui a reculé de 5,9 % par rapport au sommet d'avant la crise. En Grèce et en Irlande, le coût de la main-d’œuvre a également baissé, respectivement de 7,8 % et 13,7 %. Ces reculs permettent, selon l'agence de notation, de soutenir les exportations et la production des pays en crise.Moody's estime en revanche que l'Italie a jusqu'ici échoué dans la réduction de son déficit commercial, la baisse de ses coûts de main-d’œuvre et, plus globalement, la stimulation de la compétitivité par rapport à ses partenaires de la zone euro.L'agence de notation financière conclut dans son rapport que les 'vulnérabilités accumulées' par les pays 'périphériques' de la zone euro trouvent leur racine 'non pas au niveau gouvernemental, mais dans les dépenses excessives du secteur privé, elles-mêmes financées par les flux de capitaux des principaux pays de la zone euro. "
Source: Les Echos
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jeudi 16 août 2012
Le mois de Juillet en quelques graphiques
Facebook donne des sueurs froides au gouverneur de Californie
Source: Challenges
"La dégringolade sur les marchés du titre Facebook ne mécontente pas que les actionnaires de l'entreprise. Avec le cours de l'action passé de 38 dollars à 21,6 dollars ce lundi 13 août (soit -43% depuis mai), le gouverneur démocrate de la Californie, Jerry Brown, fait aussi grise mine. Si l'action reste à ce niveau, les recettes fiscales de son Etat seront amputées de plusieurs centaines de millions de dollars. Explications.
Les équipes du gouverneur avaient en effet prévu dans le budget voté en juin dernier de récupérer d'ici un an 1,9 milliard de dollars (1,54 milliard d'euros) de recettes fiscales liées aux taxes sur les ventes d'actions Facebook. Le problème, c'est que ces estimations reposaient sur un prix de 35 dollars par action ou plus, comme l'indique Bloomberg.
Au rythme où vont les choses en Bourse, le manque à gagner pour la Californie pourrait donc s'élever à plusieurs centaines de millions de dollars, selon un rapport du Legislative Analyst’s Office, une institution non partisane. Or, à 15,7 milliards de dollars, le déficit prévu pour cette année est déjà très imposant, comparé à un budget de 91,3 milliards de dollars. La chute en Bourse de Facebook va donc creuser un peu plus le déficit et pourrait, à terme, entraîner de nouvelles coupes dans les dépenses.
La note de la Californie en danger
L'agence Moody's, qui s'est fait l'écho de cette situation dans une récente note, temporise cependant. Des pertes de plusieurs centaines de millions de dollars représentent moins de 1% du budget de l'Etat. "Etant donné que la Californie a fait face au cours des dernières années à des trous budgétaires à mi-année de plusieurs dizaines de milliards de dollars, nous nous attendons à ce que qu'un trou de cette ampleur soit gérable", indique l'agence. D'ailleurs, la faible cotation de Facebook pourrait inciter de nombreux actionnaires à vendre leurs titres, ce qui pourrait compenser en partie le manque à gagner par action en augmentant le nombre de ventes.
En revanche, plus globalement, Moody's s'inquiète de la volatilité des ressources issues des taxes pour l'Etat. Et David Jacobson, porte-parole de l'agence, a indiqué que si le prix de l'action Facebook devait rester aussi bas en novembre, cela pourrait avoir un effet négatif sur la note de la Californie, alors que l'Etat est déjà au bord de la faillite."
mardi 14 août 2012
Le VIX en dessous de 14
Hollande : 100 jours et déjà des difficultés
L'Allemagne emprunte à un taux négatif record
"L'Allemagne emprunte à -0,050 % sur 6 mois, soit un taux négatif à court terme record. A l'inverse, l'Italie, qui croule sous une dette de plus de 120 % de son PIB, emprunte à des taux en légère hausse.""L'Allemagne a de nouveau emprunté sur six mois à taux négatif et signé un nouveau record, a annoncé lundi la Bundesbank, qui réalise les émissions de dette pour le compte de l'Agence financière allemande. L'Allemagne a placé 3,77 milliards d'euros avec un rendement moyen de -0,0499%, soit un nouveau plus bas historique pour une obligation sur cette échéance de court terme, battant le record signé lors de la précédente émission du même type le 9 juillet (-0,034%).
Le total des offres des 22 banques participantes à l'opération a toutefois été moins important qu'en juillet, où l'émission portait également sur un montant initial de 4 milliards d'euros. La Bundesbank a ainsi reçu pour 4,745 milliards d'euros d'offres, contre 5,48 milliards d'euros le mois dernier. Sur les 4 milliards d'euros obtenus lundi, l'Agence financière allemande, qui gère la dette allemande, a mis en réserve une partie des titres comme à son habitude -230 millions d'euros cette fois-ci-pour les écouler plus tard sur le marché secondaire de la dette.
Un taux négatif signifie que les investisseurs «payent» en quelque sorte pour prêter de l'argent à l'Allemagne, considérée comme une valeur sûre en Europe, préférant ainsi perdre un peu de leur mise que de financer des pays considérés comme moins sûrs, nombreux dans la crise que traverse l'Europe (Grèce, Espagne, Italie : voir encadré). Le Trésor espagnol a ainsi émis mi-juillet pour 1,4 milliard de papier à deux ans au rendement moyen de 5,204%. L'Allemagne reste donc une valeur refuge en Europe. Cette adjudication met également au grand jour le manque de confiance des marchés dans les mesures annoncées fin juin par les dirigeants européens pour lutter contre la crise en zone euro, et notamment pour soutenir les banques espagnoles et permettre au Mécanisme européen de stabilité (MES) de recapitaliser les banques et d'acheter des obligations souveraines.Pour le ministre allemand des Finances, il n'est cependant pas souhaitable que les taux d'intérêt allemands restent aussi bas car cette situation traduit davantage l'expression des angoisses des marchés financiers qu'une stabilité. Les taux d'emprunt très bas de Berlin sont selon ses propres mots «contre-nature»."
Source: Les Echos
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jeudi 9 août 2012
Jean Borjeix - 09 08 2012 - BFM Business 09 08 2012
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mercredi 8 août 2012
Sombre avenir pour les retraités britanniques
Je vous ai signalé les difficultés de notre Etat impécunieux pour remplir
le bas de laine du Fonds de réserve des retraites. Tout au moins, notre
système global, même s’il n’est pas équilibré et exige d’autres
ajustements que ceux de la loi Raffarin/Douste, tient encore pour
l’instant la route.
La photo ci-jointe nous montre des retraités anglais défilant nus, dans Londres, pour montrer la détresse de leur situation. Le système anglais n’ a rien à voir avec le nôtre, puisqu’il est basé sur un minimum de cotisations de la part des employeurs et employés au système d’Etat, et donc sur des retraites d’Etat servies très faibles (440 euros/mois pour une personne seule et 610 pour un couple).
Les salariés sont donc supposés se préoccuper eux-mêmes de leurs compléments de retraite, en investissant une partie de leur paye dans n’importe quel placement, immobilier, obligations ou actions, seuls ou via des fonds de pension. Le système a bien fonctionné dans les années 1990 avec la hausse de la Bourse d’avant le krach.Toutes sortes de comportements déviants ont été ensuite notés, dans un système où les obligations légales en termes de prudence dans la gestion et de contrôle sont très faibles. Certains gestionnaires ont pris des risques excessifs sur les actions, au détriment de placements plus sûrs, certaines sociétés ont arrêté de cotiser en jugeant que la hausse des actifs des fonds leur permettait de s’en dispenser, et l’Etat lui-même en 1997 (merci, Monsieur Gordon Brown !) a décidé de ponctionner ces fonds de pension de 5 milliards de livres (6,5 milliards d’euros) tous les ans.
Résultat : un certain nombre d’entre eux se sont déclarés en faillite, et leurs adhérents ont vu leurs retraites amputées de retraites complémentaires, qui représentaient un tiers à deux tiers de leur dernier salaire. Retour donc, pour eux, brutalement aux retraites d’Etat plus ou moins améliorées. Ils sont ainsi 85 000, au Royaume-Uni, qui ont essayé d’attirer l’attention sur leur triste sort, de la manière que vous voyez, et se sont adressés au médiateur pour qu’il se fasse l’avocat de leur cause auprès des pouvoirs publics. Tony Blair vient de répondre officiellement que ce n’était "pas au contribuable d’éponger les pertes d’entreprises privées" . Il est vrai que l’impact d’un tel précédent (22 millards d’euros), susceptible d’être suivi de pas mal d’autres, serait tout à fait critique pour le budget.
Ce problème, socialement dramatique, de la faillite de certains fonds de pension mal gérés fait ressortir le problème connu au Royaume-Uni de la faiblesse des retraites face à l’impact de la démographie qui, comme en France, est extrêmement déséquilibrée. Le Royaume-Uni est simplement dans un état d’impréparation face au problème bien plus grand que le nôtre, même si le nôtre est loin d’être parfait. Car les pouvoirs publics, qui se réfugient maintenant derrière le caractère privé de ces fonds, en ont néanmoins fait la promotion dans le public, et en ont bénéficié indirectement par la diminution de la pression que cela mettait sur le système d’Etat, qu’ils étaient censés suppléer. Par ailleurs, l’Etat a oublié dans l’affaire son rôle de police et de contrôle régalien, qui était de s’assurer que la gestion, le niveau de risque pris, le caractère obligatoire des versements des sociétés et salariés et l’équilibre fonds reçus/engagements de retraites étaient la condition indispensable à la viabilité du système.
Le trou des finances des retraites, privées et publiques, en Angleterre est tout à fait considérable, puisqu’il manque 300 millards d’euros pour honorer les engagements actuels de ces fonds. Pour les décennies à venir, ce sont entre 750 et 1050 millards d’euros qui manquent. Sans compter que les jeunes générations, comme toujours insouciantes et qui ne se bousculent pas pour cotiser à des fonds dont ils voient la fragilité, ne se pressent pas pour épargner en vue de leurs propres retraites.
Très gros problème pour nos amis anglais, dont on soupçonnait l’importance, mais dont l’ampleur révélée et chiffrée est ahurissante. L’augmentation des cotisations obligatoires, le report de l’âge de la retraite, et sans doute des régles de conduite strictes pour tous les fonds, semblent inévitables. Il est grand dommage que Monsieur Tony Blair ne s’en soit pas préoccupé beaucoup plus tôt...
Pour mémoire, et pour rassurer mes lecteurs, le montant de la cagnotte que nous sommes censés constituer dans le Fonds de réserve des retraites pour couvrir la période 2030/2040 n’est que de 150 millards d’euros. C’est dire la différence d’ordre de grandeur du problème des retraites entre la France et l’Angleterre.
Source: Agoravox
La photo ci-jointe nous montre des retraités anglais défilant nus, dans Londres, pour montrer la détresse de leur situation. Le système anglais n’ a rien à voir avec le nôtre, puisqu’il est basé sur un minimum de cotisations de la part des employeurs et employés au système d’Etat, et donc sur des retraites d’Etat servies très faibles (440 euros/mois pour une personne seule et 610 pour un couple).
Les salariés sont donc supposés se préoccuper eux-mêmes de leurs compléments de retraite, en investissant une partie de leur paye dans n’importe quel placement, immobilier, obligations ou actions, seuls ou via des fonds de pension. Le système a bien fonctionné dans les années 1990 avec la hausse de la Bourse d’avant le krach.Toutes sortes de comportements déviants ont été ensuite notés, dans un système où les obligations légales en termes de prudence dans la gestion et de contrôle sont très faibles. Certains gestionnaires ont pris des risques excessifs sur les actions, au détriment de placements plus sûrs, certaines sociétés ont arrêté de cotiser en jugeant que la hausse des actifs des fonds leur permettait de s’en dispenser, et l’Etat lui-même en 1997 (merci, Monsieur Gordon Brown !) a décidé de ponctionner ces fonds de pension de 5 milliards de livres (6,5 milliards d’euros) tous les ans.
Résultat : un certain nombre d’entre eux se sont déclarés en faillite, et leurs adhérents ont vu leurs retraites amputées de retraites complémentaires, qui représentaient un tiers à deux tiers de leur dernier salaire. Retour donc, pour eux, brutalement aux retraites d’Etat plus ou moins améliorées. Ils sont ainsi 85 000, au Royaume-Uni, qui ont essayé d’attirer l’attention sur leur triste sort, de la manière que vous voyez, et se sont adressés au médiateur pour qu’il se fasse l’avocat de leur cause auprès des pouvoirs publics. Tony Blair vient de répondre officiellement que ce n’était "pas au contribuable d’éponger les pertes d’entreprises privées" . Il est vrai que l’impact d’un tel précédent (22 millards d’euros), susceptible d’être suivi de pas mal d’autres, serait tout à fait critique pour le budget.
Ce problème, socialement dramatique, de la faillite de certains fonds de pension mal gérés fait ressortir le problème connu au Royaume-Uni de la faiblesse des retraites face à l’impact de la démographie qui, comme en France, est extrêmement déséquilibrée. Le Royaume-Uni est simplement dans un état d’impréparation face au problème bien plus grand que le nôtre, même si le nôtre est loin d’être parfait. Car les pouvoirs publics, qui se réfugient maintenant derrière le caractère privé de ces fonds, en ont néanmoins fait la promotion dans le public, et en ont bénéficié indirectement par la diminution de la pression que cela mettait sur le système d’Etat, qu’ils étaient censés suppléer. Par ailleurs, l’Etat a oublié dans l’affaire son rôle de police et de contrôle régalien, qui était de s’assurer que la gestion, le niveau de risque pris, le caractère obligatoire des versements des sociétés et salariés et l’équilibre fonds reçus/engagements de retraites étaient la condition indispensable à la viabilité du système.
Le trou des finances des retraites, privées et publiques, en Angleterre est tout à fait considérable, puisqu’il manque 300 millards d’euros pour honorer les engagements actuels de ces fonds. Pour les décennies à venir, ce sont entre 750 et 1050 millards d’euros qui manquent. Sans compter que les jeunes générations, comme toujours insouciantes et qui ne se bousculent pas pour cotiser à des fonds dont ils voient la fragilité, ne se pressent pas pour épargner en vue de leurs propres retraites.
Très gros problème pour nos amis anglais, dont on soupçonnait l’importance, mais dont l’ampleur révélée et chiffrée est ahurissante. L’augmentation des cotisations obligatoires, le report de l’âge de la retraite, et sans doute des régles de conduite strictes pour tous les fonds, semblent inévitables. Il est grand dommage que Monsieur Tony Blair ne s’en soit pas préoccupé beaucoup plus tôt...
Pour mémoire, et pour rassurer mes lecteurs, le montant de la cagnotte que nous sommes censés constituer dans le Fonds de réserve des retraites pour couvrir la période 2030/2040 n’est que de 150 millards d’euros. C’est dire la différence d’ordre de grandeur du problème des retraites entre la France et l’Angleterre.
Source: Agoravox
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Analyse graphique: L'Or toujours en zone de consolidation
Rien de nouveau depuis plusieurs jours. L'Or teste de nouveau sa résistance et reste dans son triangle descendant. Tant que l'on reste dans cette configuration, je reste Neutre.
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Analyse Graphique CAC40: L'upside semble limité
Depuis le comblement du gap du 23/07, les marchés ont progressé de plus de 7%. Les résistances sont nombreuses. Le potentiel de hausse reste limité. Nous restons Neutre.
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mardi 7 août 2012
Olivier Delamarche - BFM: 07 Août 2012
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vendredi 3 août 2012
BCE Mario Draghi - Aucune avancé concrète, déception des marchés
Analyse Graphique CAC40: Le CAC a échoué sur sa résistance
La dynamique de la journée est inquiétante. La hausse en séance au-dessus de la résistance n'a pas tenu et nous avons fini sur les plus bas de la séance. Un retour sur le bas du triangle semble probable soit environ 3060 points. En attendant que l'on sorte enfin de cette configuration je reste Neutre.
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mercredi 1 août 2012
Crise : la grande pauvreté italienne
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Le chômage au plus haut en Europe
Source: Les Echos"Le chômage dans la zone euro a atteint le niveau record de 11,2 % de la population active en juin selon Eurostat. Près de 17,8 millions d'européens étaient au chômage au début de l'été. La situation s'est dégradée dans 19 pays sur les 27 de l'Union européenne."
"Au fil des mois la situation de l'emploi se dégrade en Europe et comme si la publication ce mardi des statistiques nationales en Italie et en Allemagne notamment ne suffisaient pas, Eurostat est venu enfoncer le clou. En juin, selon les résultats publiés par l'institut de statistique européen, le taux de chômage de la zone euro s'est établi au niveau record de 11,2% de la population active. Un niveau stable par rapport aux résultats du mois de mai qui ont été revus à la hausse. Dans l'ensemble de l'Union européenne, le taux de chômage a atteint 10,4% en juin, comme en mai. Il s'agit là encore d'un niveau record.Selon les estimations d'Eurostat, 17,80 millions de personnes étaient au chômage dans la zone euro en juin, soit 123.000 de plus que le mois précédent.Pour la seule zone euro, il s'agit du 14e mois consécutif au cours duquel le chômage a atteint ou dépassé le seuil de 10% dans la zone euro. En un an, 2,02 millions de personnes sont venues grossir les rangs de chômeurs au sein de l'Union monétaire.Et comme toujours ce sont les femmes et les jeunes qui sont les moins favorisés. Si en un an le taux de chômage des hommes a augmenté de 9,7% à 11,2% dans la zone euro (de 9,4% à 10,4% dans l'Europe à 27), dans le même temps celui des femmes passait de 10,3% à 11,3% dans la zone euro (9,7% à 10,4% dans l'UE à 27). Tandis que du côté des jeunes, le taux de chômage s'élevait à 22,4 % dans la zone euro (21,2 % un an plus tôt) et à 22,6% dans l'Europe à 27 (20,5% en juin 2011)Seule la Suède connaît un chômage stable
Et les données publiées par Eurostat montrent que la dégradation de la situation touche une large majorité d'Etats.Sur un an en effet, le taux de chômage a baissé dans sept Etats membres (Allemagne, Estonie, Finlande,Lettonie, Lituanie, Malte et République Tchèque) et ,a augmenté dans dix-neuf autres tandis qu'il restait stable en Suède.Parmi les Etats membres de la zone euro, les taux de chômage les plus bas ont été enregistrés en Autriche (4,5%), aux Pays-Bas (5,1%) ainsi qu'en Allemagne et au Luxembourg (5,4% chacun), et le plus élevé en Espagne(24,8%). En Grèce, dont les dernières données disponibles datent d'avril, le chômage s'est élevé à 22,5%. Dans ces deux pays, le chômage touche plus d'un jeune sur deux, soit 52,8% des moins de 25 ans en Grèce et 52,7% en Espagne."
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