Nous avons eu ce week-end un communiqué diffusé par l'IIF (Institue of International Finance) qui représente l'ensemble des créanciers privés détenant pour un montant de 155 milliards d'euros la dette grecque.
Malgré le départ de son directeur général, Charles Dallara, ses équipes sont restés sur place afin qu'un accord puisse être trouvé rapidement.
Charles Dallara a d'ailleurs considéré que "les éléments d'une participation volontaire sans précédent du secteur privé se mettent en place". Il a également réaffirmé sont optimisme pour une issue favorable, ce qui fut également repris par notre Ministre de l’Économie, François Baroin.
Aujourd'hui les débats sont sur le montant du coupon des nouvelles obligations. Un accord semblait se dessiner à 4% mais l'UE,la BCE et le FMI ont réclamé un taux de 3.5% ce qui demanderait un effort supplémentaire pour le secteur privé et porterait la décote à 70%.
Dans ces conditions, il semble peu probable qu'un accord soit trouvé pour la réunion de l'Eurogroupe.
Ce que redoute le plus l’association des banques, ce n’est pas d’effacer 70% de la dette grecque, mais qu’on leur demande demain de faire pareil pour le Portugal, l’Espagne et l’Italie. Si ce précédent est acté, les autres pays européens surendettés demanderont le même traitement pour leurs dettes.
RépondreSupprimerEntièrement d'accord avec vous.
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