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mardi 21 août 2012

Zone euro : encore plusieurs années de crise pour Moody's

L'agence de notation estime que la Grèce, l'Irlande, le Portugal et l'Espagne ont, au mieux, fait la moitié du chemin nécessaire pour sortir de la crise.

"L'agence de notation Moody's Investors Service estime mardi que les réformes adoptées par la Grèce, l'Irlande, le Portugal et l'Espagne ont permis d'améliorer leur situation économique, mais que la résolution complète de leurs problèmes peut prendre plusieurs années.
« La mise en place d'un certain nombre de réformes structurelles par les pays périphériques de la zone euro --Grèce, Irlande, Portugal et Espagne --a permis des améliorations, mais cela n'a pas encore totalement résolu les déséquilibres externes qui se sont développés dans ces pays avant la crise » de la zone euro, souligne l'agence dans un communiqué de présentation du rapport.
« La correction (induite par ces réformes) est au mieux seulement à moitié complète, selon les pays en question, et pourrait prendre plusieurs années », ajoute Moody's.
Bien que des progrès sont notés par Moody's dans ces pays, notamment sur la balance commerciale et la compétitivité du travail, l'agence estime que les gouvernements en place ne peuvent pas lever le pied sur le rythme des réformes.
Parmi les succès notés par Moody's figure la baisse du coût de la main-d’œuvre en Espagne, qui a reculé de 5,9 % par rapport au sommet d'avant la crise. En Grèce et en Irlande, le coût de la main-d’œuvre a également baissé, respectivement de 7,8 % et 13,7 %. Ces reculs permettent, selon l'agence de notation, de soutenir les exportations et la production des pays en crise.
Moody's estime en revanche que l'Italie a jusqu'ici échoué dans la réduction de son déficit commercial, la baisse de ses coûts de main-d’œuvre et, plus globalement, la stimulation de la compétitivité par rapport à ses partenaires de la zone euro.
L'agence de notation financière conclut dans son rapport que les 'vulnérabilités accumulées' par les pays 'périphériques' de la zone euro trouvent leur racine 'non pas au niveau gouvernemental, mais dans les dépenses excessives du secteur privé, elles-mêmes financées par les flux de capitaux des principaux pays de la zone euro. "

Source: Les Echos

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