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mardi 6 décembre 2011

FT Alphaville: Post-euro currency values

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 I've been wondering how weak the drachma and other currencies would be if there was a break up of the eurozone. The following is just a rough estimate ... but imagine how much more expensive gasoline will be in Greece?

From Joseph Cotterill at the Financial Times Alphaville: Post-euro currencies, charted

Along with “redenomination risk” for eurozone financial assets, this is another of those pieces of bank research that’s as interesting for being considered necessary to be written in the first place, as much as for its conclusion.

(Yes, we know it’s a dampener to talk about a euro break-up when the German and French governments are
promising European unification, sweetness and light on a scale not seen since Charlemagne. But since it really is about either complete fiscal union, or this – it’s worth noting.)
Post-Euro currencies





















Once again it’s Nomura taking the plunge on covering the break-up issue. In his December 4 note, the bank’s FX analyst Jens Nordvig warned that conclusions about the value of a post-euro currencies would have to be extremely provisional:
... we want to stress up-front that these estimates are unlikely to be particularly precise. They are intended to give a sense of potential magnitudes involved over a 5-year forward time frame, after which we believe temporary transition effects should be smaller.
...
A eurozone break-up will create additional short-term risks and require new risk premia for investors. These extraordinary risk premia will vary by country depending on factors such as market volatility, liquidity conditions, as well as issues relating to capital controls, including possible taxes on capital flows. Since our analysis is focussed on equilibrium considerations over a 5-year period, we will not focus directly on these more temporary effects, although we recognize that they could be crucial in the short-term.

Standard & Poor's place les pays de la zone euro sous perspective négative

Elle menace par ailleurs de dégrader ces notes d'endettement à long terme, si rien n'est fait pour endiguer la crise. Six pays, la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Autriche, la Finlande et le Luxembourg, perdraient ainsi leur "AAA", la meilleure note possible. Si la rumeur concernant une dégradation de la note française gonflait ces derniers temps, c'est la première fois que l'Allemagne, première économie européenne, se voit mise en danger par une agence de notation.

Standard and Poor's a précisé, dans un communiqué, que la note de l'Allemagne, de l'Autriche, de la Finlande, du Luxembourg, des Pays-Bas et de la Belgique serait abaissée d'un cran maximum. Celle des autres pays, dont la France, pourrait être abaissée d'un maximum de deux crans.
>> Voir notre infographie : La notation des pays européens par S&P
La note de Chypre était déjà sous surveillance avec implication négative, tandis que celle de la Grèce, en défaut de paiement, n'a pas été placée sous surveillance, ce qui explique que les annonces de S&P ne concernent que 15 des 17 pays membres de la zone euro.

AVIS RENDU APRÈS LE SOMMET DE VENDREDI
Une mise sous surveillance avec implication négative signifie en effet que S&P est en train de revoir les notes attribuées aux pays concernés et qu'elle pourrait décider de les baisser dans les trois mois à venir. S&P a cependant précisé qu'elle avait l'intention de conclure sa revue le plus vite possible, dans la foulée du sommet européen de vendredi.
Considéré par certains comme celui de la dernière chance pour sortir de la crise de la dette, ce sommet est censé conclure une semaine faite de rendez-vous importants, dont le premier en date a été la rencontre entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy.
A l'issue de cette dernière, les deux dirigeants ont annoncé un accord franco-allemand "complet" sur le renforcement de la gouvernance de zone euro, passant par la rédaction d'un nouveau traité dès le mois de mars. Cet accord fait suite à des semaines de négociations laborieuses pour tenter de remédier à la crise de la zone euro provoquée par l'endettement de nombreux pays.
Parmi les causes de l'accroissement des tensions systémiques pointées par Standard & Poor's, figurent le durcissement des conditions de crédit, les primes de risque plus élevées demandées pour des obligations souveraines, y compris celles émises par des pays notées "AAA", la persistance des désaccords entre dirigeants européens sur la manière de sortir de la crise, le niveau élevé d'endettement dans une bonne partie de la zone euro et un risque accru de récession dans la zone euro.


"PRENDRE TOUTES LES DÉCISIONS NÉCESSAIRES"
Après cette annonce, la France et l'Allemagne se sont voulues rassurantes et ont déclaré dans un communiqué commun que la stabilité de la zone euro était leur premier objectif. "La France et l'Allemagne, pleinement solidaires, confirment leur volonté de prendre toutes les décisions nécessaires, en lien avec leurs partenaires et les institutions européennes pour assurer la stabilité de la zone euro", indique le texte.
Et de préciser : "La France et l'Allemagne réaffirment que les propositions formulées aujourd'hui conjointement permettront de renforcer la gouvernance de la zone euro afin de rétablir la stabilité, la compétitivité et la croissance."

PAS D'AUGMENTATION DU CAPITAL DES BANQUES
Le ministre de l'économie, François Baroin, a quant à lui assuré que "tout était fait pour protéger les économies des Français". Il a également affirmé que l'Etat n'aurait pas besoin de participer à une augmentation du capital des banques françaises. "Tout est fait pour permettre aux banques de maintenir l'irrigation à l'activité économique. Elles le continueront. Il n'y aura pas besoin de participation publique à l'augmentation du capital des banques", a-t-il déclaré sur France 3.
M. Baroin a malgré tout reconnu que la zone euro n'allait "pas bien", et qu'il lui fallait absolument "restaurer la confiance" auprès des marchés. Mais il a assuré que la France était un "pays sérieux", ce que l'agence de notations reconnaissait.

Source: Le Monde

dimanche 4 décembre 2011

Taux grecs à 1 an...+ 348% !..depuis ses plus bas !





"+348%...+348%...Je te le dis , mon vieux,...au lieu d'aller glander à la messe on aurait mieux fait de se pencher avant sur les livres de comptes pour trouver cette fichue erreur !"


Source: Quiperdgagne

vendredi 2 décembre 2011

Nicolas Doze - Toulon2 Sarkozy le baratineur

Les banques françaises ont perdu près de 100 milliards de dépôts

Source: Les Echos.fr

Selon des données Banque de France, les investisseurs étrangers ont retiré plus de 98 milliards de dépôts à court terme des banques françaises en septembre.

Les clients et investisseurs étrangers ont retiré plus de 98 milliards d'euros de dépôts à court terme des banques françaises en septembre. Des fuites de liquidité, qui pour la première fois depuis le début de l'année n'ont pas été compensées par d'autres entrées, indique dans une note Eric Dor, le directeur de recherche de l'IESEG, d'après les données statistiques de la Banque de France, relevées sur le système de paiement Target 2.
« Au bilan des banques, une baisse de dépôts étrangers va surtout être compensée par des emprunts plus élevés à la Banque de France », explique ce dernier. Ainsi, en octobre selon les mêmes statistiques de la Banque de France, 100 milliards d'euros ont été empruntés par les établissements de l'Hexagone à la Banque centrale.
En mars et en juin, les banques de l'Hexagone avaient dû faire face à 74 milliards et 94 milliards de fuites de dépôts. Cependant, dans le même temps, quelque 55 et 87 milliards d'investissements dits de portefeuille avaient été injectés dans le système financier français (du type investissement dans des obligations d'entreprises par des étrangers). Les banques étrangères avaient en outre elles aussi été affectées par des sorties de liquidités. Les clients français avaient retiré respectivement sur ces deux mois 24 et 43 milliards d'euros.
Mais désormais depuis juillet, c'est un flux inverse qui prévaut, les clients français semblant se réfugier auprès des banques étrangères. Ils y ont déposé près de 60 milliards d'euros, dont 21 milliards en septembre, quand les banques françaises enregistraient des sorties de capitaux. Une tendance qui n'a pas dû s'infléchir avec le maintien en octobre de la relative défiance des marchés vis-à-vis du système bancaire français.

P. Jorion dans l'émission de Marc Voinchet "les matins"